Le scrutin législatif de Côte d’Ivoire sera finalement clôturé dimanche 26 février. Les électeurs de douze circonscriptions, dont les résultats avaient été invalidés par le Conseil constitutionnel, vont retourner aux urnes.
[image:1,l] Suite et fin de l’épisode du 11 décembre. Les Ivoiriens de 12 circonscriptions sont appelés à élire leurs députés à l’Assemblée nationale, dimanche 26 février.
66 résultats contestés, 12 invalidés
Depuis samedi 18 février, les candidats sont en campagne pour ce scrutin législatif. La veille, Bert Koenders, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire, a confirmé l’officialisation des scrutins du 11 décembre. Sur les résultats de 205 circonscriptions concernées par le vote, 66 avaient été contestés devant le Conseil constitutionnel. Finalement 11 avaient été invalidés et un autre annulé en raison du décès d’un candidat.
Les élections se sont déroulées dans la paix
Le chef de la mission onusienne a déclaré pouvoir « solennellement affirmer que les élections du 11 décembre se sont déroulées dans un climat de paix bien qu’il y ait eu des incidents. »
« J’ai procédé à une évaluation de chaque étape du processus électoral, de la déclaration des candidatures jusqu’au traitement des résultats. […] Je suis donc en mesure de garantir que toutes les conditions nécessaires à la tenue d’élections ouvertes, libres, justes et transparentes ont été réunies. »
3 000 hommes pour garantir la sécurité
Pourtant, de nombreuses controverses avaient animé le débat autour de ces élections. Les partisans de l’ancien président Laurent Gbagbo avaient appelé au boycott, provoquant un très faible taux de participation, frôlant les 30%.
La faible mobilisation des électeurs, plus préoccupés par le chômage massif et l’inflation dans le pays, n’ont pas empêché Alassane Ouattara de remporter la moitié des sièges à pourvoir, à savoir 127 sur 254.
La campagne électorale officielle prend fin le 24 février, deux jours avant le scrutin. Pour garantir le bon déroulement des élections dans les douze circonscriptions restantes, le gouvernement a annoncé le déploiement de 3 000 agents des forces de l’ordre.