Site icon La Revue Internationale

Une « sonnette anti-DSK » pour les employées d’hôtels

[image: 1, l] Des mois après l’abandon au pénal des charges de viol qui pesaient contre Dominique Strauss-Kahn par Nafissatou Diallo, la désormais célèbre femme de chambre du Sofitel de New York, les employées des hôtels pourront désormais compter sur un bouton de secours en cas de problème dans les chambres.

L’affaire DSK a mis en lumière un sentiment d’insécurité

Nafissatou Diallo avait fait sensation l’an dernier en accusant Dominique Strauss-Kahn, alors directeur du Fond monétaire international, de l’avoir violée dans sa suite du Sofitel à New York. L’affaire avait alors rassemblé les femmes de chambres qui dénonçaient leurs conditions de travail : « C’est malheureux mais parfois les clients se comportent mal », a déclaré John Turchiano, le porte-parole du New York Hotel & Motel Trades Council, le syndicat local. Il a également voulu préciser à l’Associated Press que l’installation de ce nouveau bouton de secours n’avait pas été motivée par l’affaire DSK/Diallo : « Cette mesure est le bon remède à ce sentiment d’insécurité et cela donnera plus de protections à nos employés ».

Des nouvelles mesures pour le personnel hôtelier

Les hôtels équiperont leurs chambres de boutons de secours qui, déclenchés, préviendront les autres employés d’un possible problème dans la chambre : «Ils pourront facilement et rapidement appuyer sur le bouton pour demander de l’aide dans la chambre où ils se trouvent ».

Cette sonnette d’alarme n’est pas la seule mesure prise depuis l’agression présumée de Nafissatou Diallo par Dominique Strauss-Kahn. Le syndicat local des hôtels de New York a également proposé des augmentations de salaires, une mutuelle de santé complète et des cotisations de retraite plus importantes. Ces mesures ne concernent pas seulement les femmes de chambres, mais tous les employés des hôtels.

GlobalPost/Adaptation Sabrina Alili pour JOL Press

Quitter la version mobile