[image:1,l]Vendredi 11 mars, à 14h46, le Japon est frappé sur sa côte nord-est par un séisme dévastateur survenu au large, d’une magnitude 9 sur l’échelle de Richter. Le pire était encore à venir. Un tsunami, dont les vagues atteignent par endroits jusqu’à 30 m de hauteur, déferle sur la côte pacifique du Tohoku, causant près de 23 500 morts et disparus.
[image:2,l]Les aéroports, gravement touchés par le séisme et le tsunami, doivent arrêter leurs vols. Celui de Sendai est le plus touché. Située à 130km de l’épicentre du séisme, la ville doit faire face à de sévères dégâts matériels et humains. Les aéroports de la région de Tokyo doivent également annuler leurs vols. Le traffic reprendra le 14 mars.
[image:3,l] Les véhicules de secours peinent à se frayer un chemin à travers les décombres. Les routes sont impraticables et les victimes sont alors coincées parmi les débris. Les chemins de fer sont détruits et deux trains sont introuvables.
[image:4,l] Le séisme a déclenché des incendies dans plusieurs raffineries. Cosmo Oil à Ichihara et une autre à Chiba, dans la région de Tokyo, sont touchées. Une explosion retentit dans la raffinerie de Shiogama dans la région de Sendai dans laquelle 145 000 barils sont produits.
[image:5,l] Toujours à Sendai, le port est touché par une vague de 10 mètres et ceux de Minamisanriku et Rikuzentakata sont totalement submergés. La digue de Miyako, longue de 2,5 km, est détruite à plusieurs endroits. Quant au port de Sendai, il n’ouvrira que partiellement, le 16 avril.