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30 ans après Amandine, le business des «fertility clinics»

08.03.2012 par La Rédaction
30 ans après Amandine, le business des «fertility clinics»

Il y a trente ans naissait Amandine, le premier bébé éprouvette tricolore. Depuis, la procréation médicale assistée a fait du chemin : près de 20 000 enfants naissent chaque année en France grâce à elle. Mais la législation plutôt restrictive, comme dans d’autres pays d’Europe, pousse des couples candidats vers l’étranger, où des cliniques privées leur proposent des « packs FIV » à des prix compétitifs.

[image:1,l]Il y a près de trente ans, le 24 février 1982, naissait Amandine, premier « bébé éprouvette » à voir le jour en France entre les mains expertes du gynécologue-obstétricien René Frydman et du biologiste Jacques Testart. Quatre ans après la naissance de Louise Brown au Royaume-Uni, le chapitre de la fécondation in vitro (FIV) s’ouvrait enfin dans l’Hexagone et depuis ce jour, 200 000 enfants y sont nés grâce à cette technique ou celle du transfert d’embryon congelé. Mais le débat fait rage autour de la procréation médicalement assistée, aussi bien en France que dans le reste des pays européens.<!–jolstore–>

Amandine, premier bébé éprouvette bleu-blanc-rouge

Des années après l’intervention des deux spécialistes, le premier « bébé éprouvette » français aborde la trentaine en pleine santé. Une femme « intelligente, fine mais allergique à tout ce qui touche aux médias », selon la journaliste Laurence Beauvillard. Sa naissance a représenté une avancée sans précédent pour des couples sans enfants ne pouvant procréer. Et pourtant, trente années après que la France se soit décidée à suivre l’exemple de son voisin britannique, une « chape de plomb » limite toujours le progrès scientifique, confiait récemment René Frydman au quotidien 20 Minutes.  

Malgré les avancées en matière de procréation médicalement assistée, le chemin reste long pour les parents souhaitant recourir à cette méthode. Et pour cause, deux lignes de pensées partagent le débat autour de la procréation, comme le souligne le gynécologue-obstétricien. La première refuse de « dissocier sexualité et procréation, et donc refuse avortement, FIV et recherches sur embryons », alors que l’autre « donne aux hommes et aux femmes la liberté de maîtriser leur reproduction et de mener des recherches tout en les encadrant ».

 »

La loi bioéthique encadre la procréation médicalement assistée

Révisée tous les cinq ans afin de prendre en compte les évolutions de la science et de la médecine, la loi bioéthique impose toujours des limites aux couples français désireux de procréer avec une aide médicale. Il est toujours illégal d’avoir recours à des mères porteuses ou de procéder à un transfert d’embryon post-mortem. De leur côté, les couples homosexuels ne peuvent profiter de l’assistance médicale à la procréation. 

Mais cela fait-il de la loi française sur la bioéthique « l’une des plus rétrogrades d’Europe », comme l’affirme le professeur Olivennes, également médecin renommé en gynécologie et en obstétrique ?

Qu’en est-il au niveau européen ?

En l’absence de législation au niveau européen, de nombreux pays de l’Union ne disposent pas de lois bioéthiques encadrant les questions morales qui surgissent des avancées de la science et de la médecine, et font ainsi preuve de plus de laxisme. C’est le cas de l’Espagne qui, le 18 février 2009, acceptait la requête déposée par un couple d’homosexuels ayant fait appel à une mère porteuse en Californie, ouvrant ainsi la voie de la gestation pour autrui.

La législation allemande est quant à elle bien plus proche du modèle restrictif français. Il y est impossible d’avoir recours à une mère porteuse depuis 1989. Mais de l’autre côté de la Manche, les mères porteuses sont les bienvenues. Le Royaume-Uni se rapproche en effet, et comme à son habitude, du modèle américain. Deux lois sont venues encadrer la gestation pour autrui en 1985 et en 1990.

Le tourisme de procréation, en pleine expansion

Pour le reste, chaque pays a ses propres règles, influencées par des critères sociaux, religieux, politiques, et qui évoluent dans le temps. Depuis 2004, l’Italie interdit les dons de gamètes. La Grande-Bretagne a abandonné le principe de l’anonymat des donneurs depuis 2005, comme les Pays-Bas et la Suède. 

Les parent à la recherche d’une mère porteuse ou d’un donneur anonyme peuvent alors se rendre en Grèce, en Belgique, en République tchèque en Pologne ou en Ukraine, où la législation est muette sinon tolérante sur le sujet. Comme le résume le chef du service de bioéthique du Conseil de l’Europe, Carlos de Sola, « s’il n’y a pas eu de législation sur un point, en principe, ce qui n’est pas interdit peut être fait ». Dans tous ces pays, la loi est plutôt celle de l’offre et de la demande, avec des prix pouvant varier de 2 500 à 12 000 euros pour avoir un bébé. Le tourisme de la fertilité est d’ailleurs un business en pleine expansion.

La Rédaction


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