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Cécilia Attias : le Temps de la vérité

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Ces dernières semaines, ma soeur Cécilia Attias, a été l’objet de fausses allégations et d‘attaques bien infondées, à la suite de la parution du dernier livre de Catherine Nay, L’impétueux.

Je ne souhaite en aucun cas me rabaisser à y répondre, tant ce livre est truffé d’inexactitudes et de fausses informations. Catherine Nay qu’on a connu plus pertinente s’est manifestement laissée aller à  un exercice qui relève plus du roman que du journalisme. Faut-il y voir un parti pris personnel, qui justifierait qu’une professionnelle de son niveau et de son expérience se discrédite en avançant des anecdotes inventées et non vérifiées ? Je ne vois que cette explication, et c’est pourquoi je ne rentrerai pas dans la polémique.

Agir avec discrétion pour l’efficacité des missions difficiles

Je souhaite simplement rappeler que ceux qui font les choses ne sont pas ceux qui passent leur temps à prétendre les faire. Et que quiconque connaît un peu le contexte des négociations internationales sait que la discrétion est de mise. Ma soeur a toujours agi non pas pour se mettre en avant, mais pour servir les causes auxquelles elle croit : la défense des plus démunis et notamment celle des femmes, des enfants,  des malades, des otages. Autant qu’il m’en souvienne, elle l’a toujours fait et continue à le faire, dans le cadre de sa Fondation. 

Une intervention décisive dans la libération de plusieurs otages retenus en Libye 

Je fais suite, à mon tour, aux déclarations de Richard Attias, ce matin, jeudi 29 mars sur l’antenne de France Inter, concernant le rôle de Cécilia dans la libération de plusieurs otages en Libye. Il est tout à fait vrai que Cécilia s’est personnellement engagée dans la libération des infirmières bulgares en juillet 2007 et que, par la suite, compte tenu de la réussite de sa mission, elle a été à deux reprises sollicitée, une fois par les autorités suisses, une autre fois par le New York Times, pour intervenir dans le processus de négociation visant à faire libérer Max Göldi en 2010, d’abord, puis ensuite une journaliste américaine. Si sa contribution à la libération des infirmières n’avait pas été jugée convaincante, je ne pense pas que quiconque l’aurait sollicitée ultérieurement pour intervenir de manière indépendante !  Or, c’est précisément parce que son rôle avait été directement pro-actif que Cécilia a en effet été amenée à intervenir de nouveau en Libye.
 

La réponse du DFAE suisse au journal Le Temps

Alors qu’il s’exprime très rarement en direct, le Département fédéral des affaires étrangères suisse (DFAE), a répondu aujourd’hui au  journal Le Temps qui l’avait interrogé à la suite des déclarations de Richard Attias. Le DFAE a confirmé que  «Cécilia Attias a travaillé avec différents acteurs s’il s’avérait que ces derniers pouvaient participer à la libération des otages»,  et que « Cécilia Attias a comme d’autres acteurs – effectivement joué un rôle positif.». Un communiqué officiel du DFAE suisse est une démarche  très rare dans ce genre de contexte, comme le souligne le journal Le Temps. Je tiens à remercier la Suisse d’avoir confirmé, sans que quiconque ne le lui ai demandé, la mission de ma soeur et d’avoir ainsi rétabli la vérité. J’espère que cela suffira à discréditer tous ceux qui essaient de réécrire l’Histoire.
 
>>La vidéo de l’interview de Richard Attias par Pascale Clarck sur France Inter le jeudi 29 mars 2012
 

Richard Attias par franceinter

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