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Cinq femmes qui changent le monde

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Hillary Clinton, l’atout diplomatique des Etats-Unis

[image:2,l]Au secrétariat d’Etat américain, Hillary Clinton mène la danse. Après avoir été dans l’ombre de son mari pendant son mandat présidentiel entre 1993 et 2001, puis sénatrice de l’Etat de New York, Hillary Clinton est, depuis le 21 janvier 2009, la représentante des Etats-Unis dans le monde.

Choisie à cinq reprises par Time Magazine comme étant une des 100 femmes les plus influentes au monde, Hillary Clinton est devenue une actrice incontournable de la diplomatie planétaire. Depuis son entrée en fonction dans le cabinet de Barack Obama, elle a parcouru le monde en porte-parole fidèle de la première puissance mondiale. On l’a notamment vu en Libye, quelques jours avant la mort de Mouammar Kadhafi, en Birmanie, aux côtés d’Aung San Suu Kyi, mais ce n’est qu’un échantillon. Selon les informations communiquées sur son site Internet, la secrétaire d’Etat aurait voyagé, depuis sa prise de fonction, dans 95 pays, cumulant ainsi près de 300 jours de travail pour 66 jours de voyages. Hillary Clinton a déjà trouvé sa place au National Women’s Hall of Fame, qui honore la vie et la mémoire de citoyennes américaines qui ont marqué leur temps.

Aung San Suu Kyi, incarnation de l’espoir birman

[image:3,l]« Lady Liberté » pour Luc Besson, le prix Nobel de la paix 1991 Aung San Suu Kyi est avant tout la mère de l’espoir birman, le symbole de la lutte pour la démocratisation des son pays. Récemment libérée après avoir passé de longues années en résidence surveillée, elle a vu son parti politique enfin autorisé en janvier. Elle se présentera donc aux élections législatives du 1er avril et pourrait faire son entrée au Parlement birman.

Christine Lagarde, grande argentière de la planète

[image:4,l]Une femme à la tête des finances mondiales. Christine Lagarde, 55 ans, avocate de formation, a été la première femme à occuper le poste de ministre de l’Economie dans un pays du G8. Elle a été choisie pour remplacer Dominique Strauss-Kahn à la tête de l’une des plus importantes institutions financières du monde, le Fonds monétaire international, le 5 juillet 2011. Le magazine Forbes a fait d’elle la 9e femme la plus puissante du monde la même année, juste derrière Michelle Obama et Sonia Gandhi, présidente du Congrès national indien.

Irina Bokova, première femme à la tête de l’Unesco

[image:5,l]Héritière de l’ancien régime communiste, cette Bulgare de 60 ans dirige l’UNESCO depuis le 23 octobre 2009. Ambitieuse, voire opportuniste, elle s’est rapidement engagée dans la politique et la diplomatie de son pays. Candidate malheureuse à la vice-présidence en 1996, chef de la diplomatie pendant les quelques mois qui ont suivi, elle a notamment participé activement à l’adhésion de la Bulgarie à l’UE et à l’OTAN. Depuis quatre ans, l’ONU lui a confié les rênes de son prestigieux organisme chargé de l’éducation, de la science, de la culture et du patrimoine mondial, elle est ainsi devenue la première femme à occuper ce poste.

A l’occasion de la Journée de la femme, Irina Bokova lance un message aux dirigeants du monde entier en faveur des femmes en milieu rural, thème retenu pour cette édition 2012.

« Les femmes marginalisées qui vivent dans des régions rurales rencontrent trop souvent les plus grandes difficultés à faire respecter leurs droits humains, à se développer au plan personnel et à réaliser leurs aspirations. Partout dans le monde, cette réalité affaiblit les sociétés et retarde leur développement. S’attaquer à ce problème est l’objectif de la Journée internationale de la femme de 2012. »

Catherine Ashton, porte-voix de l’Union européenne

[image:6,l]Haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, la Britannique Catherine Ashton est également vice-présidente de la Commission européenne.

Femme de conviction, ses premiers engagements furent pour le désarmement nucléaire, la lutte contre la pauvreté et l’amélioration des conditions de travail. Elle entre en politique au Royaume-Uni avec le Parti travaillist,e grâce auquel elle devient secrétaire d’Etat à l’Education puis aux Affaires constitutionnelles et enfin à la Justice.

Chef de la diplomatie européenne, elle serait, selon le Sunday Times, la politicienne la mieux payée au monde. 

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