Les familles belges des victimes sont arrivées hier sur le lieux du drame qui a fait 28 morts, dont 22 enfants. La police suisse a annoncé qu’une enquête était en cours, qui devrait déterminer les circonstances du drame.
Malaise, fatigue, erreur humaine : pour l’instant, la police helvétique admet n’avoir aucune idée de la raison pour laquelle l’autocar en parfait état et dirigé par un conducteur en pleine forme a pu s’encastrer la paroi d’un tunnel, le 13 mars au soir, dans le canton du Valais, tuant 28 personnes. La réalisation prochaine d’une autopsie du chauffeur et l’étude des restes de l’autocar pourraient lever une partie du mystère.
Le Premier ministre belge, Elio Di Rupo a décrété une journée de deuil national. « Vu l’ampleur de la catastrophe et l’émotion qu’elle suscite, le gouvernement a décidé qu’il y aurait un jour de deuil national », a-t-il déclaré. « C’est un jour noir pour notre pays, tous les Belges partagent l’immense chagrin des familles. »