[image:1,l]Et si les comètes avaient apporté la vie sur terre ? C’est l’idée défendue par une équipe de scientifiques californiens, mercredi 28 mars. Ceux-ci ont déclaré que des « graines de la vie » auraient percuté notre planète il y a des milliards d’années.
Les comètes, des « contenants idéaux »
En reconstituant ce qui aurait composé l’intérieur des comètes lorsqu’elles sont entrées en collision avec la Terre – à plus de 40 000 km/h –, The Earth Time a remarqué que cela ressemblait à un élément clef qui aurait pu permettre à la vie de survivre à un tel impact. Cette théorie permettrait ainsi d’expliquer l’apparition soudaine de la vie sur Terre il y a 3,8 milliards d’années.
Le Dr Jennifer Blank, qui dirige l’équipe de chercheurs de l’Institut de recherche environnementale de Bay Area et qui a travaillé avec la Nasa, a précisé au Daily Telegraph de Londres que les comètes pourraient être les « contenants idéaux » pour transporter la vie sur Terre.
Elles auraient percuté la Terre à une période où la planète était encore trop chaude pour permettre à la vie de s’installer. Cette époque est connue sous le nom de « Grand bombardement tardif » à cause des nombreux astéroïdes et comètes qui sont alors entrés en collision avec la planète bleue, rappelle The Independent.
De l’eau, de l’énergie et des acides aminés
Comme l’explique The Telegraph, l’équipe de Blank a utilisé des « canons à gaz » pour lancer à grande vitesse leurs comètes, reconstituées à base d’acides aminés, d’eau et d’autres matériaux.
Ils ont ainsi découvert que les acides aminés – qui composent les protéines indispensables à la vie, depuis les microorganismes jusqu’à l’être humain – sortaient indemnes de l’expérience. Au même moment, le choc de l’impact a pu générer l’énergie nécessaire pour lier les acides aminés les uns aux autres, créant ainsi la protéine nécessaire à la vie.
« On aime le scénario des comètes car il inclut tous les ingrédients nécessaires à la vie – acides aminés, eau et énergie » a conclu la scientifique.
GlobalPost/Adaptation Antoine Le Lay pour JOL Press