Site icon La Revue Internationale

Greg Smith fait trembler Goldman Sachs

[image:1,l]La banque d’investissement Goldman Sachs serait à la recherche du mot muppet (« marionnette ») dans les courriels de la compagnie depuis que l’ancien employé de la société, Greg Smith, a accusé certains cadres d’utiliser cette expression, une référence à un show télévisé et à ses marionnettes vertes, pour qualifier leurs clients.

Révélations fracassantes dans les colonnes du New York Times

Une révélation qui a fait l’effet d’un coup de tonnerre, si bien que les actions de Goldman Sachs ont perdu près de 4% à la Bourse dès que les accusations de l’ancien banquier ont été publiées dans une colonne du New York Times, le 14 mars 2012.

Le grand patron de la banque, Lloyd Blankfein, se voulant rassurant, n’a pas manqué de prévenir ses partenaires qu’une enquête viendrait bientôt lever le voile sur cette affaire. Car Greg Smith est allé plus loin en disant vouloir exposer les habitudes « toxiques » de la banque.

« J’ai assisté à des réunions concernant les ventes de produits dérivés et pas une seule minute n’était consacrée à se poser la question de savoir comment aider nos clients », écrit-il dans les pages du quotidien. Selon lui, ces réunions porteraient uniquement sur « la façon dont nous pouvons faire le plus d’argent possible grâce à eux. Si vous étiez un alien en provenance de Mars assis à la table de réunion, vous croiriez que le succès d’un client ou ses progrès ne font pas partie du processus. »

Nouvelle cure d’amaigrissement

Alors que les médias se demandaient si l’article avait entaché la réputation de la banque, Goldman Sachs a annoncé de nouvelles suppressions d’emplois. 1 700 employés ont été renvoyés, soit 5% de son effectif global, rapportait le site Thisismoney.co.uk. L’an dernier, ce sont 2 400 emplois que la banque a supprimés.

Quitter la version mobile