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James Cameron filme le fond de la fosse des Mariannes

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Le réalisateur d’Avatar et d’Abyss a passé plusieurs heures, au plus profond du Pacifique, d’où il devait rapporter images et spécimens destinés à « mieux connaître et comprendre cette partie largement inconnue de la planète », selon National Geographic, qui pilote l’expédition Deepsea Challenge.

10 898 mètres sous la mer

James Cameron a été « la première personne au monde à avoir jamais touché le fond, seul, du site le plus profond de la croûte terrestre à un record de 10 898 mètres », a annoncé le groupe américain spécialisé dans la géographie et les  sciences.

Une torpille verticale

Cameron, âgé de 57 ans, a plongé seul à bord d’un mini sous-marin de huit mètres de long, le Deepsea Challenger, aussi appelé « la torpille verticale ». L’appareil, qui a nécessité huit années de recherches, est conçu pour descendre à la vitesse de 150 mètres par minute. Il lui a fallu deux heures et trente-six minutes pour la descente. La remontée, plus rapide que prévu, a pris soixante-dix minutes.

Plongée vers l’inconnu

Le sous-marin devait suivre un parcours destiné à explorer le plus grand nombre d’environnements possibles, les sédiments de la croûte terrestre mais également les roches environnantes, riches d’enseignements pour les géologues. Dans un petit film en ligne, National Geographic expliquait comment, lors de la descente, Cameron devait passer différents paliers, celui d’abord où vit 90 % de la faune marine puis celui des derniers rais de lumière ou de la dernière zone connue habitée par un poisson filmé.

Challenger Deep, le point le plus bas de la Terre

Le fond de la fosse des Mariannes, connu sous le nom de Challenger Deep, en référence à une expédition menée en 1875 par le Challenger, un bâtiment de la Royal Navy, n’avait été atteint qu’une seule fois : le 23 janvier 1960, le lieutenant Don Walsh de la marine américaine et l’océanographe suisse Jacques Piccard avaient passé vingt minutes à cet endroit, à bord du bathyscaphe Trieste.

Le tweet le plus profond de l’histoire

Le réalisateur devait filmer en 3D les fonds grâce à de puissants projecteurs et ramasser des spécimens qui seront étudiés en biologie marine, astrobiologie, géologie marine ou géophysique. Arrivé au fond, l’explorateur, après avoir confirmé que « tous les systèmes [étaient] OK », avait lancé un tweet pour dire qu’il « lui tard[ait] de partager ce qu’il [était] en train de voir ».

Un documentaire en 3D dans les salles

L’expédition fera l’objet d’un documentaire en 3D diffusé en salles et sur la chaîne de télévision de National Geographic, publié dans le magazine et servant de support à des programmes éducatifs.

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