[image:1,l]Ce film de 17 minutes, réalisé par Davis Guggenheim, lauréat de l’Academy Award, avec un commentaire enregistré par l’acteur Tom Hanks, passe en revue les réussites et temps forts du président Obama : le sauvetage de l’industrie automobile, l’adoption de la réforme du système de santé, la fin de la guerre en Irak, la supervision de la mort d’Oussama Ben Laden. « Jamais depuis Franklin Roosevelt, autant de poids n’avait pesé sur les épaules d’un président, » affirme Tom Hanks dans son commentaire.
Une distribution prestigieuse
Au générique figurent l’ancien président Bill Clinton, la première dame Michelle Obama, le vice-président Joe Biden, l’ancien chef de cabinet d’Obama Rahm Emanuel et son ancien conseiller spécial David Axelrod ont tous acceptés de figurer dans ce film. D’une seule voix, ils reprennent le message central de ce film : le président Obama a hérité d’une des pires situations financières de l’histoire des Etats-Unis mais a su rétablir la situation grâce à de courageuses et difficiles décisions.
Les commentateurs commentent…
« Les stratèges de la Team Obama ne veulent pas que vous le jugiez en fonction de votre mécontentement en raison des difficultés financières que vous traversez. Ils ne souhaitent pas non plus que vous le jugiez en fonction du formidable espoir qu’il a fait naitre en vous à l’été 2008, » estime Will Saletan de Slate. « Oubliez toutes ces historie d’espoir et de changement. Ils veulent ramener vos attentes à celles que vous aviez quelques semaines après son élection, lorsque l’économie était en train de s’effondrer, » a déclaré Kirsten Kukowski, porte-parole du Republican National Committee, l’organe dirigeante du parti républicain. « Malheureusement, les Américains ressentent tous les jours les effets des mesures engagées par le président : ce sont plus de chômage, une dette record et des prix du gaz en hausse. »
Mitt Romney dans le collimateur
Le film s’en prend aussi à l’ancien gouverneur du Massachusetts, Mitt Romney, puisqu’on y aperçoit la tribune qu’il avait publiée dans le New York Times en 2008 sous le titre « Laissons Détroit aller à la banqueroute ». Le candidat à l’investiture républicaine a répliqué lors d’un meeting dans l’Illinois en évoquant un « prétendu » documentaire.
« Je vais vous aider Mr Guggenheim, » a promis Mitt Romney lors d’une intervention à un diner. « Vous pouvez appeler certaines de ces mamans qui peinent à payer l’essence lorsqu’il faut conduire les enfants à l’école, aller les y chercher ou les emmener à leurs leçons de musique. Et puis vous pouvez aussi parler à tous ceux qui ont tout simplement à payer le carburant pour aller travailler, compte tenu des prix à la pompe. »
Tant a été fait, tant reste à faire…
Pourtant, les prestigieux contributeurs au film, parmi lesquels l’ancien président Bill Clinton, valident les choix stratégiques de Barack Obama depuis le début de sa présidence, les qualifient de choix pertinents. Bill Clinton rend hommage particulier à la vaste réforme du système santé, une ambition qu’il n’était lui-même pas parvenu à mener à bien lors de sa propre présidence, ainsi qu’à la réactivité de Barack Obama lors de la capture d’Oussama Ben Laden. « Il a opté pour la voie la plus difficile et la plus honorable. Lorsque j’ai vu ce qu’il s’était passé, je me suis dit que c’était un ordre que j’aurais aimé donner moi-même, » a avoué Bill Clinton.
Le film s’achève sur une note positive, en mettant en avant les 3,5 millions d’emplois créés dans le secteur privé, les nouveaux investissements de General Motors qui s’élèvent à plusieurs milliards et les 17 millions d’enfants qui ne se voient plus refuser une couverture médicale en raison d’une pathologie préexistante.
« Souvenons-nous d’où nous venons » – sous-entendu qu’elle était la situation lors de l’arrivée de Barack Obama à la Maison Blanche – conclut Tom Hanks, « et consacrons-nous à tout ce qu’il reste à faire ».
« The Road We’ve Traveled » en intégralité
GlobalPost / Adaptation JOL Press par FG