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Le GI meurtrier de Kandahar aurait craqué

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[image:1,l]Le sous-officier américain accusé d’avoir tué 16 civils afghans dimanche 11 mars avait bu de l’alcool et était préoccupé par sa vie conjugale la nuit où il a commis ce massacre, rapporte le New York Times.

« Il a pété les plombs »

La tuerie de Kandahar serait due « à une combinaison de stress, d’alcool et de problèmes domestiques : il a pété les plombs », a révélé une source anonyme du gouvernement militaire au Times. Il s’agissait de la quatrième mission du soldat au Moyen-Orient.

Le suspect, dont l’identité n’a pas été révélée, pourrait être conduit jusqu’à Fort Leavenworth, au Kansas, vendredi 16 mars, après avoir été détenu au Koweït depuis mercredi 14 mars.

La défense commence pour le soldat accusé. A Seattle, l’avocat qu’il a choisi pour le représenter n’exclut pas d’utiliser l’argument d’un stress post-traumatique comme moyen de défense. Il a par ailleurs confirmé la solidité du mariage du suspect, rapporte le Guardian.

Un avocat de renom pour sa défense

John Henry Browne, avocat reconnu qui a, dans le passé, notamment représenté le tueur en série Ted Bundy et le « bandit aux pieds nus » Colton Harris-Moore, a déclaré que son client avait assisté à un évènement très difficile au sein de son groupe avant que le drame ne se produise dans cette violente région de Kandahar.

« Nous avons été informés que dans la base dans laquelle il était, quelqu’un avait été gravement blessé la veille de l’incident, très gravement blessé, cela a affecté tous les soldats », déclare l’avocat.

La famille du soldat a pu rencontrer l’avocat  jeudi 15 mars, après avoir été installée par l’armée, pour sa protection, dans une base d’Etat.

Une famille « normale »

Côté famille, le tueur présumé est père de deux enfants, âgés de 3 et 4 ans, et enrôlé dans l’armée depuis les évènements du 11-Septembre.

Il a rencontré sa femme sur Internet, et selon son avocat, les rumeurs concernant la réception de courriels « stressants » de son épouse sont infondées.

Toujours selon son avocat, cet homme originaire du Midwest est « très décoré » pour ses actions au service de son pays.

Le soldat n’aurait pas dû être envoyé sur le terrain

Le soldat aurait été victime d’une attaque à la bombe en Irak qui lui aurait causé une commotion cérébrale, il aurait également été amputé d’une partie de son pied lors d’une de ses précédentes missions.

La famille du suspect aurait d’ailleurs été très choquée en apprenant que malgré ses blessures et les recommandations des médecins qui l’avaient ausculté, il ait été envoyé une quatrième fois sur le terrain.

« Pour lui et sa famille, ses missions au Moyen-Orient étaient définitivement terminées », a déclaré l’avocat John Henry Browne lors d’une conférence de presse à Seattle. « Sa famille était sûre qu’il ne serait pas mobilisé à nouveau. »

Global Post/Adaptation Sybille de Larocque – JOL Press

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