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Les Rolling Stones par celles et ceux qui les ont chantés

Certains ont livré leur version, inoubliable. D’autres se sont contentés d’une simple reprise, voire d’une adaptation. Nombreux sont ceux qui ont puisé dans le répertoire des Rolling Stones. Cinquante ans de carrière, l’occasion de découvrir ou de redécouvrir quelques interprètes. Des très grands et quelques-uns moins connus, aujourd’hui tout du moins.

Satisfaction garantie

Parmi les premiers: Jimi Hendrix, Quincy Jones, Otis Redding, José Feliciano, Aretha Franklin, Britney Spears. Leur choix: (I Can’t Get No) Satisfaction, chanson de 1965 toujours plebiscitée lors des concerts de Mick Jagger et de ses copains. Un morceau également repris par Devo (groupe américain de rock électro-punk), Samantha Fox (chanteuse, actrice mais auparavant mannequin, marraine de Playboy, ce qui lui valut quelques déboires professionnels), Sandy Shaw (célèbre chanteuse aux pieds nus dans les années 60, représentant le Royaume-Uni, elle avait gagné le prix de l’Eurovision en 1967 avec Puppet on a Stringvraiment un autre registre), Tânia Maria (la brésilienne, que l’on a pu applaudir aux festivals de Montreux, de Nice ou de La Nouvelle Orléans, proposait une version jazz dans son album « Bela Vista »), Frankie Ruiz (artiste portoricain remarqué pour sa version salsa). Au chapitre adaptation, mentionnons, en France, celle d’Eddy Mitchell, en 1965, sous le titre: Rien qu’un seul mot.

Version soul 

Aretha Franklin, la Reine de la Soul, dans son album « Love All The Hurt Away », a également repris You Can’t Always Get what You Want (avec les choeurs, sublime!). Vous ne pouvez pas ne pas vous en souvenir. Dans la série « Dr House », c’est un thème récurrent. Ce n’est pas votre tasse de thé ? Alors, parlons de la reprise de Def Leppard (groupe de hard-rock britannique, populaire dans les années 80) ou de celle de Soulwax (groupe d’électro-rock belge).
 
Aretha Franklin, encore et toujours, s’est emparée de Jumpin’ Jack Flash tout comme Tina Turner (qui l’interprète dans son album « Tina: 50 th Anniversary Tour ». Déjà en 1969, elle faisait la première partie des concerts des Stones avec son tyran de mari, Ike.), Johnny Winter (le plus célèbre des albinos, originaire du Texas) ou Motörhead (groupe dont le seul membre permanent des origines -en 1975- à nos jours reste Lemmy Kilmister). Très originale aussi la version d’Ananda Shankar, le neveu du sitariste Ravi, accompagné d’instruments traditionnels indiens.

Tina, Johnny, Elton et les autres

La grand-mère du rock, ainsi surnommée avec beaucoup d’affection, Tina Turner, nous a aussi enthousiasmés avec Honky Tonk Woman. Un titre repris dans des albums « live » par Elton John (« 11-17-70 »), Joe Cocker (« Mad Dogs et Englishmen ») et Johnny Hallyday (« Dans la chaleur de Bercy » et « Flashback Tour ». Johnny qui avait enregistré une version française en 1974).
 
Rod Stewart a repris pour sa part Ruby Tuesday , tout comme The Corrs (groupe irlandais, aux fortes influences celtiques), Scorpions (titre inclus par le groupe allemand sur son album « Comeblack »), Franco Battiato (auteur, compositeur, interprète mais aussi réalisateur italien) ou encore Melanie (à qui l’on doit Look What They’ve Done To My Song Ma et qui fut la première chanteuse pop/rock à se produire au Carnegie Hall, au Metropolitan Opéra et à l’Opéra de Sydney. L’acoustique y est meilleure que dans les stades où l’on peut applaudir les Stones de nos jours).

Des adaptations

The Animals, Deep Purple, U2 et bien d’autres ont chanté Paint It Black. Ce fut le grand succès de Chris Farlowe, un des poulains des Stones, connu dans les années 60-70. Marie Laforêt l’adapta sous le titre « Marie douceur, Marie colère ». Adaptation pour adaptation, préférons celle de l’Orchestre Symphonique de Londres. « Paint It Black », c’est également le titre d’un album sorti en 2006. Divers artistes reprennent les principales chansons des Stones. A ne pas manquer: David Bowie pour Let’s Spend The Night Together et Brian Ferry pour Sympathy For The Devil. Morceau par ailleurs interprété par Guns N’ Roses, dans la bande originale du film Entretien avec un vampire, et Louis Bertignac dans « Bertignac Live » de 1998.
 
On pourrait citer bien d’autres artistes: des Who, pour Under My Thumbà Patti Smith, pour Gimme Shelteren passant par Susan Boyle, pour Wild HorsesAu risque d’en oublier quelques uns. La liste est si longue. Bel hommage aux Rolling Stones.
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