Site icon La Revue Internationale

Plusieurs millions d’euros répandus sur l’autoroute

brinks_ontario.jpgbrinks_ontario.jpg

Un scénario insolite au Canada sur une autoroute de l’Etat de l’Ontario, mardi 28 mars…

Un banal accident de la route…

Le camion de sécurité venait tout juste de franchir la ligne blanche quand il a percuté un rocher de plein fouet puis est entré en collision deux autres véhicules : un mini-van et un semi-remorque qui transportaient des bonbons. Les convoyeurs de fonds transportaient l’équivalent de plusieurs millions d’euros en pièce d’un dollar canadien. Sous le choc, ces pièces ont quitté les sacs dans lesquels ils étaient transportés.

« C’est plutôt unique dans le sens où jamais une telle somme d’argent n’avait été répandue sur la chaussée après une collision » a déclaré à la chaîne CTV le lieutenant de police Marc Depatie. «  Nous allons devoir utiliser des aimants et toutes sortes de moyens moins sophistiqués pour récupérer les pièces »

Une pelleteuse, des râteaux, un aimant…

La police s’est munie d’une pelleteuse et de râteaux pour déblayer la route, tandis que des équipes de nettoyage apportaient un gigantesque aimant utilisé d’ordinaire dans les casses et les fourrières.

Les conducteurs du camion et du semi-remorque ont dû être hospitalisés. Les blessures dont ils souffraient étaient sérieuses. Le conducteur du mini-van, lui, a pu s’en sortir sans trop de dommages.

D’après la police, c’est sans doute le manque de visibilité et la neige qui recouvrait la route ce jour-là, près du lac Kirkland, qui sont à l’origine de l’accident.

« La route est sécurisée, à présent » a tenu à rassurer l’inspecteur de police Mark Andrews.

« Des véhicules blindés ont été impliqués dans des collisions auparavant. Mais ils ne sont généralement pas en faute, ce qui fait que l’impact est moins sévère » a continué Andrews. « C’est la première fois que je vois une telle quantité d’argent. Je n’avais jamais vu auparavant le contenu d’un camion de la Brinks éparpillé devant moi. »

Global Post / Adaptation Anaïs Leleux pour JOL Press

Quitter la version mobile