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Santorum remporte le Mississippi et l’Alabama

[image:1,l]Rick Santorum a prouvé qu’il était toujours bel et bien dans la course à l’investiture républicaine. Le candidat ultraconservateur s’est imposé face au candidat modéré Mitt Romney, favori de la course.

Les Etats du Sud choisissent Santorum

Rick Santorum a remporté les deux Etats qui étaient en jeu mardi 13 mars, l’Alabama et le Mississippi, avec respectivement 35% et 33% des voix. Newt Gingrich arrive en deuxième position, avec toujours repectivemernt 30% et 32% des sufffrages. Mitt Romney se retrouve relégué à la troisième marche du podium, avec 28% et 30% des votes.

Rick Santorum, en remportant sa huitième et neuvième victoire, prouve ainsi que rien n’est joué. Alors qu’il était presque inconnu du grand public il y a quelques mois encore, il a réussi à trouver sa place et à s’imposer comme une alternative au candidat modéré, souvent considéré par l’aile droite des républicains comme une réplique de Barack Obama.

« Cette course n’en finit pas. Il n’y a pas de fin en vue», commentait Ari Fleischer, l’ancien porte-parole de George W. Bush, sur CNN.

Car si Mitt Romney maintient son avance en termes de nombre d’Etats et d’électeurs, il reste encore de nombreux Etats conservateurs en jeu dans cette élection.

Gingrich ne convainc pas les voisins de sa Géorgie

Autre enjeu de taille, la candidature de Newt Gingrich. L’autre conservateur de la course n’a pour le moment que deux Etats à son actif, la Géorgie et la Caroline du Sud. L’Alabama, voisin de la Géorgie, aurait pu lui donner un léger second souffle mais il n’en a pas été ainsi.

Qu’adviendra-t-il de sa candidature ? Allison Stewart, la porte-parole de Rick Santorum, en est persuadée : l’heure de Gingrich a sonné. «Désormais, ce sera une course à deux, entre Rick et Mitt, nous allons dégager le paysage et Rick a une bonne chance pour la suite», a-t-elle déclaré sur CNN.

Un enjeu de taille pour les conservateurs

Pourtant, rien ne semble faire désespérer celui qu’on surnomme « la tortue ». Le soir des résultats, Gingrich déclarait devant ses partisans réunis à Birmingham, dans l’Alabama : « Quand on est le favori et qu’on n’arrête pas de finir troisième, on n’est plus le favori de grand-chose. »

Quatrième candidat, l’atypique Ron Paulne passe définitivement pas auprès des électeurs. Il semble ne se servir des primaires que pour préparer une candidature indépendante pour la présidentielle de novembre. Une chose est sûre, ce médecin libertarien ne changera pas la donne.

En revanche, le retrait de Newt Gingrich pourrait bien faire basculer la configuration des primaires. Tout le monde s’accorde à dire que Gingrich et Santorum se partagent l’électorat conservateur, qui pourrait bien se rabattre comme un seul homme sur Santorum s’il restait seul en course.

Pour l’aile droite des républicains, le plus tôt sera le mieux.

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