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Pour un milliard de dollars, le géant du web, Facebook, vient de s’offrir Instagram, application de retouche photo pour téléphones mobiles.
Une nouvelle corde à l’arc Facebook
C’est tout naturellement sur sa page Facebook que Mark Zuckerberg, président-fondateur du réseau social, a tenu à annoncer la nouvelle aux internautes.
« Je suis heureux de vous annoncer que nous avons accepté d’acquérir Instagram et que leur talentueuse équipe va rejoindre Facebook. »
« Depuis des années, nous nous sommes attachés à construire la meilleure expérience de partage de photos avec amis et familles. Désormais, nous serons en mesure de travailler encore plus étroitement avec l’équipe d’Instagram pour offrir les meilleures expériences de partage de photos prises sur mobiles, avec des personnes partageant vos centres d’intérêts. »
Une application vedette
Si l’équipe d’Instagram sera intégrée à celle de Facebook, l’application ne fusionnera pas pour autant avec le réseau social. Le fonctionnement des deux entreprises restera distinct. Facebook et Instagram devront, désormais, apprendre à fonctionner ensemble et à faire fructifier leur partenariat.
Créée en octobre 2010 par Kevin Systrom et Mike Krieger, Instagram est une application dédiée aux téléphones mobiles munis d’appareils photo. Elle permet aux utilisateurs de retoucher les clichés pris et de les envoyer directement sur les réseaux sociaux.
Rapidement après sa création, Instagram avait déjà conquis 30 millions d’utilisateurs, notamment grâce à son option phare, qui permet en quelques clics, de donner un effet « vintage » à une photo.
Leader du partage de photos
Avec 2,5 millions de photos publiées par mois, Facebook se veut leader du partage de photos en ligne et compte bien profiter d’Instagram pour confirmer son monopole.
La question sera de savoir comment Facebook réussira à rentabiliser son achat. Instagram est une application gratuite et sans publicité, qui a néanmoins coûté à Facebook la somme d’un milliard de dollars.
À quelques semaines de son entrée en Bourse, Facebook surveille également de très près sa courbe « recrutement » intimement liée à ses revenus, exclusivement issus de la publicité.