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Huntcha, le site de rencontre qui fait fureur

[image:1,l] À l’automne 2011, Cristobal et Sebastian Zegers, publicitaires établis à Santiago dChili, ont l’idée, avec leur ami Sebastian Arteaga, de créer un site internet devant permettre aux « personnes qui se plaisent et n’ont pas osé se déclarer leur flamme, [de pouvoir] se le dire en toute sécurité »

Sans attendre, ils lancent « Huntcha » (contraction de « hunt you », Je te chasse en anglais) de façon très informelle.  

Sur leurs comptes Facebook respectifs, les trois créateurs postent un lien renvoyant à la plateforme qu’ils viennent de créer. Relayé par les réseaux sociaux, le bouche à oreille fonctionne à merveille. Trois semaines après sa mise en ligne, Huntcha compte déjà 11 000 inscrits.

L’art du flirt

En vous inscrivant sur Huntcha, vous fournissez au site l’autorisation d’accéder à vos contacts Facebook, ainsi que le nom de neuf personnes qui vous plaisent secrètement. Il suffit que l’un de vos béguins vous ait lui aussi placé dans sa liste pour que vous soyez mis immédiatement en contact. 

« Quelqu’un a dit que la principale motivation des utilisateurs (de Facebook, ndlr) était le flirt. Alors nous avons pensé : pourquoi ne pas faire un site plus convivial, qui aide à flirter et à trouver sa moitié, mais d’une manière qui ne soit pas ridicule ? », résume Cristobal Zegers, interrogé par l’AFP. 

La conquête de l’Amérique

Aujourd’hui, Huntcha compte 50 000 utilisateurs. Aucune raison que le succès ne s’arrête en si bon chemin. Non contents d’avoir séduit le Chili, les fondateurs affichent désormais une nouvelle ambition : conquérir les États-Unis. 

Pour s’adapter au marché américain, ils ont même mis en place une section spéciale dédiée aux lycéens. L’idée : leur permettre de dresser la liste des personnes qu’ils souhaiteraient accompagner au traditionnel bal de promotion.

« Je ne sais plus quel gourou a dit que le prochain réseau social viendrait d’Amérique latine…» plaisante Cristobal Zegers. Ceux que la presse surnomme déjà les « Zuckerberg chiliens », en référence au créateur de Facebook, pourraient bien donner raison à la prophétie. 

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