[image:1,l] Tout est parti d’une plaisanterie d’un journaliste de la BBC, Ian Youngs. A James McCartney, qui s’apprête à donner un concert au Cavern Club de Liverpool – club mythique qui a lancé les Beatles –, le reporter suggère, l’air de rien : « Cela ne vous dirait pas de former un groupe, les Beatles-La deuxième génération ? ».
Contre toute attente, James lui répond par l’affirmative. Cela fait un moment qu’il a envie de ressusciter les Fab Four. À vrai dire, lui et trois autres « fils de Beatles » parlent de travailler ensemble.
« Faire mieux que les Beatles »
« Je suis totalement partant. Sean [Lennon] a eu l’air ok, Dhani [Harrison] aussi… je ne pense pas que ce soit quelque chose que Zak [Starkey alias le fils de Ringo Starr] veuille faire. Mais peut-être que Jason [Starkey, le frère de Zak] serait d’accord … Je ne sais pas, vous aller devoir attendre pour le savoir. »
En Angleterre, la nouvelle fait l’effet d’une bombe. Les fans hésitent cependant entre sauter de joie et manifester une certaine consternation. Certes, les « scarabées new-age » sont des musiciens accomplis : Sean Lennon est chanteur-compositeur, Dhani Harrison joue de la guitare, Zak et Jason sont batteurs, comme leur père Ringo Starr. Mais c’est à une véritable institution qu’ils s’attaquent !
Il en faudrait plus pour arrêter James McCartney. Du haut de ses 34 ans, il nourrit l’espoir de « faire mieux que les Beatles». Mieux que les Beatles? « Ça va être dur » concède l’artiste, qui affirme toutefois que son père approuve le projet. Si même Sir McCartney n’y voit pas d’inconvénients alors « Let it be»…
Reprise, par Sean Lennon, de Julia, une chanson des Beatles sortie en 1968