• À propos
  • L’équipe
  • Contact
  • Mentions légales
  • Politique de confidentialité
  • Facebook
  • Twitter
  • RSS
La Revue Internationale
  • UNION EUROPÉENNE
  • RUSSIE
  • AMÉRIQUES
  • ASIE
  • AFRIQUE
  • MOYEN-ORIENT
  • LE MONDE DE DEMAIN
Actualités

Le Grand Prix de F1, une occasion pour les opposants?

13.04.2012 par La Rédaction
Le Grand Prix de F1, une occasion pour les opposants?

Le Grand Prix de Formule 1 de Bahreïn aura bien lieu, comme prévu, le 22 avril prochain. Malgré les controverses suscitées par la situation politique sur place et les appels au boycott de l’opposition pro-démocratie, la FIA, qui n’a reçu aucune demande d’annulation de la part des équipes engagées, a décidé de le maintenir à son calendrier. Cette polémique en relance une autre, celle portant sur la couverture médiatique des affrontements qui secouent l’archipel du Golfe Persique. Les opposants bahreïniens, militants pro-démocratie, pourraient chercher à profiter de l’événement pour attirer de nouveau les regards sur leur cause.

[image:1,l]Près d’un an après le Printemps arabe, le monde semble avoir oublié les manifestants de Bahreïn. Pourtant cet archipel du Golfe Persique est le théâtre quotidien d’affrontements entre forces de l’ordre et héritiers de la Révolution, délaissés par la communauté internationale.

Cependant, en menaçant indirectement le maintien du traditionnel Grand Prix de Formule1 de Bahreïn, les militants semblent de nouveau sous les projecteurs.

Le Grand Prix de F1 propulse les militants au-devant de la scène.

En raison des troubles qui secouent le pays, la FIA, la Fédération internationale automobile, organisatrice des Grands prix de F1, s’est interrogée sur l’opportunité de maintenir cette étape au calendrier de son championnat du monde. Le verdict est tombé vendredi 13 avril, sous la forme d’un communiqué : le Grand Prix de Bahreïn aura bien lieu, à la date prévue, le 22 avril prochain. Organiser une telle rencontre dans un contexte de violences, accroit les risques liés à la sécurité des compétiteurs et amateurs. Un pari que la FIA est, semble-t-il, prête à relever.

Ces questions de calendrier ont eu le mérite de propulser sur le devant de la scène des manifestants, oubliés des médias et de la communauté internationale. Les affrontements perdurent pourtant depuis de longs mois.

Une stratégie payante

Au printemps 2011, une manifestation de grande ampleur s’est soldée par une répression à l’échelle nationale. Pourtant, des manifestations moins importantes mais plus régulières se sont poursuivies.

Un activiste emprisonné, en grève de la faim depuis deux mois, a récemment encouragé le mouvement de protestation qui s’est emparé du Grand Prix de Formule1. Son objectif : maintenir l’attention sur leur cause. Une stratégie qui semble payante.

Bahreïn, victime de l’actualité de ses pays voisins

La faible couverture médiatique des conflits qui agitent le Royaume de Bahreïn, s’explique aussi par l’actualité des pays du Moyen-Orient. Le cas du Bahreïn a largement été éclipsé par l’évolution de la situation en Égypte, Libye, Syrie et au Yémen.

Cependant, ce petit pays possède une importance stratégique et accueille la 5ème Flotte de la Marine Américaine. Cette dernière patrouille dans le Golfe Persique, la Mer Rouge, le Golfe d’Oman et une partie de l’Océan Indien.

Bien que les États-Unis aient condamné les violentes répressions du gouvernement bahreïnien, ils ne supportent pas les manifestants dans leur volonté de changer de régime, comme ils avaient pu le faire en Libye, en Syrie et en Égypte.

Pendant longtemps, le Bahreïn a fait office de petit pays idyllique du Golfe, qui accueillait les grands évènements sportifs. Un an a suffi à renverser la vapeur. Si le Grand Prix de F1venait à être annulé, ce serait la seconde fois en deux ans.

Chiites et Sunnites au cœur de la polémique

Certains considèrent le soulèvement bahreïnien comme un conflit religieux. Le gouvernement est entièrement dirigé par des musulmans sunnites, alors que la majorité du pays est chiite. Carlyle Murphy, correspondant pour le Global Post, a couvert les révoltes de Bahreïn. Il explique néanmoins que l’ensemble des témoignages récoltés prônaient un désir de démocratie, sans faire mention de revendications d’ordre religieux.  

Mais l’Arabie Saoudite voisine, en proie à des problèmes internes, ne semble pas voir cette rébellion d’un bon œil. Elle refuse de voir l’influence chiite (en particulier celle de l’Iran) s’étendre sur le territoire.

En mars dernier, l’Arabie Saoudite avait envoyé des chars pour disperser les manifestations.

La Rédaction


Arabie Saoudite Bahreïn Formule 1 Hamad bin Isa Al-Khalifa Bahreïn
Tribune à la une
Otages en Iran : ne nourrissez pas le crocodile

Otages en Iran : ne nourrissez pas le crocodile
Hamid Enayat est un analyste, militant des droits de l’homme et opposant politique iranien basé en France. ...

Idées
lri-ipad

Newsletter

Pour vous abonner à la newsletter La Revue Internationale, remplissez le formulaire ci-dessous.

Nouveaux tirs de missiles nord-coréens

Nouveaux tirs de missiles nord-coréens

27.03.2023
En Continu
La population mondiale pourrait bientôt décroître

La population mondiale pourrait bientôt décroître

27.03.2023
En Continu
Discours de Biden à Ottawa

Discours de Biden à Ottawa

26.03.2023
En Continu
La visite de Charles III reportée 

La visite de Charles III reportée 

25.03.2023
En Continu
Sur le même sujet
<strong>La politique intérieure et extérieure du Kazakhstan : une opportunité pour renforcer les liens entre Paris et Astana</strong>

La politique intérieure et extérieure du Kazakhstan : une opportunité pour renforcer les liens entre Paris et Astana

22.12.2022
Actualités

Une fois de plus, cette année écoulée aura été riche en bouleversements politiques. L’année 2022 restera marquée au fer rouge par le conflit en Ukraine et ses secousses aux quatre

Flagrant délit de désinformation pour Moscou

Flagrant délit de désinformation pour Moscou

26.10.2022
Actualités

Mercredi 26 octobre, le gouvernement slovène a fait savoir que le gouvernement russe avait utilisé des photos de déchets slovènes, prétendant qu’il s’agissait de déchets ukrainiens, pour étayer sa thèse

L’attaque du pont de Kertch fragilise Poutine

L’attaque du pont de Kertch fragilise Poutine

09.10.2022
Actualités

Suite à l’attentat perpétré sur le pont de Crimée samedi matin ayant causé la mort de trois personnes et l’effondrement partiel de la structure, Vladimir Poutine a convoqué lundi 10

Humayoon Azizi, l’ambassadeur qui résiste aux talibans

Humayoon Azizi, l’ambassadeur qui résiste aux talibans

15.08.2022
Actualités

Depuis la chute du régime, l’ambassadeur d’Afghanistan à Paris, Humayoon Azizi, refuse de reconnaître les talibans, et continue d’exercer sa représentation diplomatique au nom de la République islamique d’Iran.  Réduction

Revue Internationale
  • Facebook
  • Twitter
  • RSS
  • Grand Angle
  • Idées
  • En Continu
  • Union Européenne
  • Russie
  • Amériques
  • Asie
  • Afrique
  • Moyen-Orient
  • À propos
  • L’équipe
  • Contact
  • Mentions légales
  • Politique de confidentialité
© 2017 La Revue Internationale. Tous droits réservés.
Scroll to top
Aller au contenu principal