[image:1,l] Abdelilah Benkirane a profité d’un rassemblement de son parti, le Parti de la Justice et du Développement (PJD), dans la capitale marocaine, Rabat, pour s’attaquer au palais. Et il n’a pas mâché ses mots.
Le Printemps arabe « pourrait revenir »
Dénonçant l’existence de « bastions de contrôle sous la domination de personnes dépourvues de titre politique », l’islamiste modéré aurait, selon Reuters, lancé : « Le Printemps arabe n’est pas encore terminé. Il est encore là et pourrait bien revenir. »
Face à la polémique suscitée par ses propos, le chef du gouvernement n’a pas tardé à revenir sur ses déclarations, affirmant qu’elles avaient été « sorties de leurs contexte ».
Le chef de file de la lutte anti-corruption
Ce n’est pourtant pas la première fois qu’il s’en prend au Makhzen. Connu pour ne pas avoir sa langue dans sa poche, l’homme politique, élu sur le thème de l’anti-corruption, ne transige pas sur la lutte contre les privilèges accordés aux proches de Mohammed VI. Il entend notamment les priver des rentes à vie liées à l’exploitation des transports, des carrières et de la pêche dans le pays qui leur ont été attribuées.