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Une journée bien spéciale
C’est le vendredi 27 avril 2012 qu’Irina Bokova, la directrice générale de l’organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture a donné le coup d’envoi de la première Journée internationale du Jazz, officiellement célébrée lundi 30 avril.
Elle était accompagnée de Herbie Hancock, véritable légende du jazz et ambassadeur de bonne volonté pour l’organisation.
Irina Bokova a d’ailleurs fait l’éloge de ce style musical, dans un message à l’occasion de cette journée : « Tout au long de son histoire, le jazz a été un moteur de transformations sociales positives et l’est encore aujourd’hui. C’est pourquoi l’UNESCO a créé la Journée internationale du jazz. Depuis ses origines enracinées dans l’esclavage, cette musique a fait entendre sa voix passionnée contre toutes les formes d’oppression. Elle est une langue de liberté qui parle au cœur de toutes les cultures. »
Une musique multiculturelle
Un vibrant hommage, qui coïncide avec la vision pacifique de l’UNESCO. En effet, le jazz s’est avéré être un langage musical universel, joué sur tous les continents, influençant de nombreux autres types de musique. Il a évolué et s’est transformé en traversant les cultures du monde entier, sans distinction de race ou de religion.
Il a également contribué à la libération des femmes, en leur proposant de dépasser le rôle traditionnellement imposé en société. Le jazz a ainsi introduit des chanteuses dans la musique dite populaire. Avant les années 1920, presque toute la musique populaire était exclusivement interprétée par des musiciens hommes, souligne l’UNESCO.
Irina Bokova, Herbie Hancock et l’ambassadrice américaine à l’ONU, Susan Rice, se retrouveront lundi 30 avril au soir dans la salle de l’Assemblée générale des Nations Unies, à New York. De nombreux musiciens y donneront un grand spectacle, évidemment axé sur le jazz !
