[image:1,l]La méditation désigne une pratique mentale ou spirituelle qui fait bien souvent appel à une grande force de concentration. Selon une étude américaine parue dans les colonnes du magazine en ligne Les frontières en Neuroscience chez l’être humain, méditer aurait d’autres vertus et des conséquences bien plus complexes.
Une histoire de plis
Les chercheurs estiment que cette pratique agirait sur le degré de « gyrification » du cortex cérébral, autrement dit sur le taux de « plissements » du cerveau. Il faut savoir, que plus le cerveau humain est plissé, plus le traitement de l’information s’effectue rapidement et meilleure est la mémorisation.<!–jolstore–>
Des résultats surprenants
Eileens Luders, professeur adjoint au sein du laboratoire spécialisé en imagerie cérébrale, de l’université de UCLA, en Californie, a mené l’expérience. « Il s’agissait de comparer les personnes qui pratiquent la médiation et ceux qui ne la pratiquent pas. Nous voulions étudier l’existence d’un lien entre l’action de méditer et l’impact sur le cerveau », explique la scientifique.
Afin d’obtenir des résultats probants, le professeur Eileens Luders a eu recours à un panel, composé d’une centaine de personnes : la moitié pratiquant la méditation depuis plus de 20 ans en moyenne, l’autre moitié, échantillon témoin, constituée de personnes ne s’étant jamais adonnées à cette activité. En étudiant et comparant les différentes IRM des participants, la scientifique parvient à une conclusion étonnante.
Une méditation assidue conduit à une intelligence accrue
Tout d’abord, le degré de « gyrification » (nombre de plis) du cerveau d’une personne pratiquant la méditation est autrement plus important que chez un sujet non pratiquant, notamment dans certaines régions du cerveau, telles que l’insula, zone qui joue un rôle dans les représentations physiques de l’émotion.
Par ailleurs, il existe une corrélation entre le nombre d’années de pratique de la méditation et l’intensité de la « gyrification », et donc par extension, de l’intelligence.
Selon les chercheurs le rapport entre le nombre d’années passées à pratiquer la méditation et le degré de plissement du cerveau n’est plus à faire. Ces résultats démontrent un lien étroit entre la pratique de cette technique et l’évolution des capacités cérébrales chez l’homme. Cette découverte scientifique encouragera certainement de nombreux néophytes, attirés par cette pratique, à poursuivre la longue voie vers la sérénité du corps et de l’esprit.
Pour s’initier à la méditation, suivez en vidéo les conseils de Matthieu Ricard :