Site icon La Revue Internationale

Mitt Romney plus favori que jamais après un triplé inédit

[image:1,l]

« Merci, Wisconsin, merci Maryland et merci Washington DC ! Nous avons remporté une belle et grande victoire ce soir dans notre campagne pour tenir nos promesses. Vous ne trouverez pas d’Américains aux cœurs plus gros qu’ici, au cœur même de notre Nation ». Ce sont les premiers mots prononcés par Mitt Romney à l’annonce de sa triple victoire dans les trois scrutins des primaires Républicaines, organisés mardi 3 avril.

Deux larges victoires contre une plus serrée

Dans le Maryland, Mitt Romney (47%) l’emporte haut la main devant Rick Santorum (30%), selon des résultats provisoires. Les autres candidats, Newt Gingrich et Ron Paul arrivent loin derrière. À Washington, où Rick Santorum ne figurait pas sur les bulletins de vote, Mitt Romney a raflé 68% des voix.

Dans le Wisconsin, la victoire de Mitt Romney est plus serrée. Seulement 43% des voix contre 38% pour son rival, Rick Santorum, selon des résultats provisoires.

Côté délégués, une avance déterminante

Mitt Romney remporte une grande majorité des 98 délégués en jeu dans les deux États et à Washington. Au lendemain de ces scrutins, il pourrait désormais compter 648 délégués à la convention d’investiture qui désignera le candidat républicain. Symboliquement, le multimillionnaire modéré dépasse ainsi le seuil des 50% des 1 144 délégués nécessaires pour remporter une majorité aux primaires.

Ses adversaires plient mais ne rompent pas

Derrière lui, Rick Santorum ne disposerait que de 264 délégués, un retard qui parait désormais irrattrapable. Quant à Newt Gingrich et Ron Paul,  ils en enregistrent une centaine chacun. Ces trois-là promettent de poursuivre la bataille jusqu’au bout. La perspective était embarrassante pour Mitt Romney si celle-ci devait être serrée. Il courrait le risque de ne pas parvenir à atteindre les fatidiques 1 144 délégués – et que la Convention soit le théâtre de négociations de couloirs, qui auraient pu déboucher sur la désignation d’un tout autre candidat.

Rick Santorum, Newt Gingrich et Ron Paul pensent désormais à l’avenir : l’un songe peut-être à 2016, à moins que, comme le second, il espère peser sur la désignation du candidat à la vice-présidence. Quant au troisième, il profite de la tribune et réfléchit à une candidature en indépendant au nom des libertariens.

Sus à Barack Obama

Mardi soir, dans le Wisconsin, Mitt Romney n’a plus d’adversaires républicains. Après avoir remercié ses électeurs, il a concentré toutes ses attaques sur le seul rival qui compte : le président sortant, Barack Obama.

 

Quitter la version mobile