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Pyongyang entend réduire la Corée du Sud «en cendres»

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[image:1,l]Pyongyang souhaite réduire « sa cible en cendres »

La Corée du Nord a annoncé qu’elle envisage de mener des « actions spéciales » visant à anéantir le gouvernement du président sud-coréen, Lee Myung Bak.

Une déclaration des chefs militaires, relayée par les médias d’État, a précisé que ces actions poursuivaient l’objectif de « réduire leur cible en cendres ». Les représentants de l’armée ont également ajouté que l’opération ne durerait « que quelques minutes, et serait effectuée avec les moyens et la méthode nord-coréenne. »
Ils n’ont pas fourni plus de détails et ont simplement indiqué que ces opérations débuteraient « bientôt ».

Des déclarations de plus en plus virulentes

La Corée du Nord n’en est pas à ses premières menaces. Cependant, ces déclarations adressées à son voisin du Sud, se font de plus en plus belliqueuses depuis l’échec du lancement de la fusée Unha-3, le jeudi 12 avril 2012, jour de commémoration du centenaire du père de la nation Kim Il-sung.

De nombreux observateurs ont affirmé que ce lancement de fusée était un prétexte pour tester des technologies de missiles interdites par les Nations Unies.

Une stratégie connue

Ces analystes ont d’ailleurs averti que la Corée du Nord, dirigée d’une main de fer par Kim Jong-Un, se sert de la provocation afin de stimuler l’autorité du dictateur. Un moyen d’accroître son pouvoir de négociation avec les États-Unis, explique le New York Times.

La déclaration de lundi a donc directement visé le Président sud-coréen, Lee Myung Bak, mais aussi le ministre de la Défense. Le radiodiffuseur nord-coréen n’a pas hésité à injurier l’homme politique, le traitant ouvertement de « rat, qui détruisait l’opinion publique ».

La Corée du Sud se tient prête

Le ministère de la Défense sud-coréen n’a pas réagi, mais a simplement ajouté que les forces armées du pays, alliées aux États-Unis, se préparaient à répondre à n’importe quelle provocation de la part de Pyongyang.

Selon la chaîne CNN, ces menaces semblent motivées par le nouveau déploiement de missiles sud-coréens en direction du Nord la semaine dernière. Avec une portée de 1 000 km, Séoul a mis Pyongyang en garde, en déclarant qu’elle pouvait atteindre n’importe quel missile ou installations nucléaires nord-coréennes.

Vendredi 20 avril dernier, la Corée du Nord a organisé un rassemblement condamnant le président Lee Myung Bak et appelant à sa mort, rapporte la BBC.

Global Post/Adaptation Henri Lahera/ JOL Press

 

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