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Aung San Suu Kyi, libre de voyager à l’étranger

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[image:1,l] Aung San Suu Kyi, fondatrice du parti de la Ligue nationale pour la démocratie qui a remporté 43 sièges sur 44 lors des législatives partielles le 1er avril dernier, a longtemps été assignée à résidence surveillée. Désormais la politicienne la plus célèbre de Birmanie, aura le loisir de quitter le territoire, à sa guise.

Elle reçoit son prix Nobel 20 ans après

D’après la BBCla « Dame » de Rangoun prévoit de se rendre en Norvège au mois de juin pour recevoir son prix Nobel de la Paix, initialement accordé en 1991. Elle devrait également se rendre en Grande-Bretagne, où elle a fait ses études et a vécu avec son mari et ses enfants pendant plusieurs années.

Revenue en Birmanie en 1988, au chevet de sa mère malade, Aung San Suu Kyi, âgée de 66 ans, a été privée de son passeport depuis, selon Associated Press.

À cette époque, plusieurs manifestations démocratiques ont éclaté en Birmanie et Aung San Suu Kyi, icône de la démocratie, a été placée en maison d’arrêt par la junte militaire au pouvoir. Elle n’a pas quitté la Birmanie depuis, sans avoir pu revoir son mari, mort d’un cancer en 1999.

Un signe de confiance

Nyan Win, porte-parole de la LND, a rapporté mardi à l’Agence de Presse Française (AFP) que le passeport de Aung San Suu Kyi, valide pour une durée de trois ans, était « bien entre ses mains ». L’opposante birmane aurait fait la demande du précieux document après avoir remporté son premier siège de députée aux élections partielles, début avril. 

Sa volonté de voyager à l’étranger est perçue comme un signe de sa confiance envers le gouvernement du Président Thein Sein, qui a initié des réformes après avoir pris le pouvoir l’année dernière.

Global Post/ Adaptation Louise Michel D. / JOL Press

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