[image:1,l]Il est convaincu d’avoir repéré l’endroit où les Américains ont jeté la dépouille de Ben Laden, le 2 mai 2011, et il est fermement décidé à aller vérifier que c’est bien le chef d’Al-Qaïda qui gît au fond de la mer.
Profession : chercheur de trésor
Bill Warren, californien de 60 ans est explorateur, chercheur d’épaves de bateaux depuis 30 ans et depuis peu, détective. Dans une interview accordée au quotidien espagnol El Mundo, le 2 mai dernier, cet Américain chercheur de trésor a affirmé connaître l’emplacement exact du corps de l’ancien ennemi mondial numéro 1. « J’ai localisé l’endroit où ils l’ont jeté. Je suis le seul à avoir cette information. Il est à 200 miles à l’Ouest de la ville indienne de Surat », au large des côtes du Gurajat, dans la mer d’Oman.
Le corps du chef d’Al-Qaïda serait à 200 miles des côtes indiennes
C’est visiblement grâce à des images satellites provenant directement du Pentagone que Bill Warren a réussi à repérer le lieu du crime. Sur ces images, qu’il s’est procuré grâce à un contact sur place, l’explorateur américain affirme avec certitude avoir vu les Marines américains, jeter un corps, enfermé dans un sac à l’effigie de l’armée américaine, sur lequel ont été attachés des poids.
C’est ce dernier élément qui laisse Bill Warren penser que le corps n’a pas pu dériver, et qu’il devrait se trouver à l’endroit exact où il a coulé, un an et quelques jours plus tôt. Reste désormais à monter une expédition, pour laquelle Bill Warren est prêt à réunir l’équipement nécessaire et la coquette somme de 200 000 dollars, afin de remonter le corps à la surface.
Prouver que les Américains n’ont pas jeté le corps de Ben Laden
Une fois émergé, il se chargera personnellement d’effectuer des tests ADN afin de vérifier l’identité du corps. Car là se trouve sa première motivation. Bill Warren, comme de nombreux Américains, n’a pas été convaincu par l’annonce de Barack Obama, quelques heures après l’immersion présumée de la dépouille du chef d’Al-Qaïda. « Je n’ai pas confiance dans le gouvernement », et pas plus en Barack Obama, affirme-t-il au quotidien espagnol.
Si sa théorie s’avérait exacte, Bill Warren deviendrait alors dangereux pour le gouvernement américain. Danger qu’il a bien pris en compte, il n’hésite d’ailleurs pas à affirmer, « la seule peur que j’ai aujourd’hui, c’est que les États-Unis essaient de me tuer. Où de faire sombrer mon bateau. C’est très risqué. Cette zone est pleine de satellites, et on ne peut pas se cacher des États-Unis. »