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François Hollande, le « Monsieur Non » de Bruxelles

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> Dans El Pais (Espagne)

[image:1,f]« Le sommet informel sur la croissance a approfondi les divisions au sein de l’UE » estime El Pais  après le sommet du G8 aux États-Unis. Le quotidien estime que tout a été facile dans un « sommet très relax », dont il est sorti une position commune très vague sur la relance. Ceci – alors que le sommet de l’Union Européenne à Bruxelles sera autrement plus délicat pour le président français.

> Dans Il Messagero (Italie)

[image:2,f]« L’Europe divisée », analyse Il Messagero, qui remarque que le chef du gouvernement italien, « Mario Monti est d’accord avec François Hollande tandis qu’Angela Merkel est isolée ».

> Dans Die Presse (Autriche)

[image:3,f]« Les politiques replongent dans la crise » écrit le Die Presse en remarquant que la réunion était informelle, et que les 27 chefs d’État et de gouvernement n’ont rien fait progresser hier, avec une étrange photo de François Hollande à la Une.

> Dans Het Belang Van Limburg (Belgique)

[image:4,f]« François Hollande va vers l’affrontement » note Het Belang Van Limburg  qui considère que François Hollande a choisi la confrontation directe avec Angela Merkel. Le quotidien ajoute qu’avant de quitter Bruxelles, François Hollande a préféré donner une conférence de presse commune avec le Premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, alors que Nicolas Sarkozy parlait toujours à la presse avec Angela Merkel, dans ce genre de circonstances.

> Dans ABC (Espagne)

[image:5,f]« François Hollande soutient Mariano Rajoy » pour le quotidien conservateur ABC en parlant des excellentes relations entre les deux hommes qui « se soutiennent mutuellement sur la scène internationale » bien que François Hollande soit socialiste et Mariano Rajoy, conservateur.

> Dans The Irish Times (Irlande)

[image:6,f]« Beaucoup de choses dépendent de François Hollande et de l’intensité de sa pression » analyse The Irish Times  mais François Hollande devra trouver une solution, un compromis si la situation s’aggrave. Tandis qu’un deuxième article estime que « tous les regards se portent sur Angela Merkel et son nouvel ennemi français ».

> Dans Der Tagesspiegel  (Allemagne)

[image:7,f]« Monsieur Non » c’est ainsi que Der Tagesspiegel  appelle François Hollande , en commençant par souligner que Nicolas Sarkozy n’a pas perdu son penchant pour le luxe, puisqu’à peine sorti de l’Élysée il s’est précipité dans une luxueuse villa au Maroc, tandis que son successeur se présente de manière nettement plus modeste, même si François Hollande entend bien rééquilibrer les relations franco-allemandes à son profit, à la veille des élections législatives, dont il espère sortir renforcé.

> Dans The Independent (Grande-Bretagne)

[image:8,f]« La zone euro va abandonner la Grèce et l’austérité » titre The Independent pour qui les jeux sont faits. Reste à savoir si cette prédiction va se réaliser.

> Dans The New York Times (États-Unis)

[image:9,f]« La crise de la zone euro empire, alimentée par les dissensions entre leaders » titre le New York Times pour qui la dette grecque, et les banques en difficulté (en Espagne, entre autres) menacent la croissance. Pour le grand quotidien américain, les leaders européens ont échoué : ils n’ont pas avancé quoi que ce soit de concret pour la croissance, ni trouvé de compromis pour résoudre le conflit Hollande-Merkel. Ceci alors que « l’urgence de trouver une solution, à la crise qui touche l’Europe depuis trois ans n’a jamais été aussi grande. »

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