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François Hollande séduit et rassure à l’étranger

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> Dans Pakistan Today (Pakistan)

[image:1,f]« François Hollande semble rationnel aussi bien en politique étrangère qu’en économie » remarque Pakistan Today, car « au moins le nouveau président français s’est distingué (…) Ses débuts en politique étrangère en consacrant une journée à l’Afghanistan, et en annonçant le retrait de ses troupes d’ici la fin de l’année, deux ans avant la limite fixée par la coalition, sont la marque d’un vrai leadership. » Par ailleurs, « il ne fait pas partie de l’élite qui donne des leçons aux pays en voie de développement pour qu’ils se serrent la ceinture et optent pour l’austérité ».

> Dans Vecernji List (Croatie)

[image:2,f]Les Allemands n’apprécient pas les Grecs, et les Grecs le leur rendent bien, la tension qui règne risque de dissuader une partie des touristes allemands de passer leurs vacances dans ce pays remarque le quotidien croate : « Mais il est intéressant de voir que certains leaders voient Angela Merkel comme quelqu’un qui ne veut pas évoluer. Le nouveau président français François Hollande considère comme problématique l’intransigeance allemande », estime Vecernji List  qui considère que cela risque de mettre à genoux plusieurs autres pays. L’article confirme la bonne image du président français qui veut faire évoluer l’Allemagne, aussi bien en Croatie, que dans de nombreux pays. 

> Dans Edição Público (Portugal)

[image:3,f] Madrid a besoin de l’aide européenne pour résoudre la crise de ses banques, mais l’Espagne refuse que cette aide passe par le Fond de Solidarité de l’Euro (FESF) car cela impliquerait des contraintes du type de celles qui ont imposées à la Grèce ou à l’Irlande. Madrid veut donc recevoir une aide directe. Et François Hollande plaide en la faveur de l’Espagne auprès de ses partenaires européens souligne Edição Público en montrant François Hollande avec le Premier ministre espagnol, Mariano Rajoy.

> Dans la Tribune de Genève (Suisse)

[image:4,f]« Pour le premier ministre espagnol, la situation est désespérante. Rien n’a fonctionné comme prévu. Les encouragements d’Angela Merkel saluant la rigueur fiscale espagnole n’ont pas été suivis d’effet sur les marchés. Et les petites phrases assassines de l’italien Mario Monti sur la débâcle ibérique lui ont permis de mesurer sa solitude. C’est sur l’arrivée au pouvoir du socialiste François Hollande que Mariano Rajoy, mise en coulisse, tout conservateur qu’il est, pour en finir avec le corset de rigueur imposé par Berlin. Les premiers contacts avec le nouveau locataire de l’Élysée ont été bons. Le président français défend une mutualisation de la dette, un pacte de croissance et de nouvelles compétences pour la Banque centrale européenne. Mariano Rajoy est sorti du dernier sommet informel de l’Union européenne avec l’espoir que les choses puissent bouger. Mais quand ? Pendant qu’Angela Merkel et François Hollande se préparent pour de long mois de bras de fer, le calendrier de l’Espagne suit un autre rythme » note La Tribune de Genève.

> Dans Borsen Dagblad (Danemark) 

[image:5,f] Borsen Dagblad évoque « le contrat de mariage franco-allemand » mais de manière originale puisque le quotidien estime que le courant passe bien entre Angela Merkel et François Hollande, même s’ils ont des opinions divergentes, que le journal resitue dans le cadre de la rivalité historique franco-allemande qui a provoqué plusieurs guerres entre les deux pays. Dans le quotidien britannique The Herald, un commentateur s’inquiète d’ailleurs : « Le sentiment anti-allemand est une menace pour l’Europe ».

> Dans Der Tagesspiegel (Allemagne)

[image:6,f]« Les agences de sécurité sont en alerte. Le président François Hollande veut être au plus près des gens et continuer à vivre normalement. Il parcourt de longues distances en train et en voiture au lieu d’utiliser les avions de l’État. Cela soulève des questions de sécurité qui n’existaient pas avec ses prédécesseurs. François Hollande fait mal à la tête aux autorités de sécurité. Au cours de la campagne, il avait promis d’être un président proche des gens. Il voulait rompre avec l’image de son prédécesseur, Nicolas Sarkozy, a été critiqué comme le « président bling-bling». François Hollande, d’autre part, veut économiser de l’argent et être un exemple. Mais cette stratégie est un défi pour ses gardes du corps » note Der Tagesspiegel.

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