[image:1,l]Des semaines que la presse américaine s’intéresse à Valérie Trierweiler, « la Première femme de président à entrer à l’Élysée sans la bague au doigt ». « Ça n’arrive qu’en France ! » s’est exclamé Associated Press, pointant les problèmes de protocole qu’allait poser, lors des voyages officiels, cette journaliste deux fois divorcée. La présence, outre-Atlantique, de la « first girlfriend », comme l’a surnommée la chaîne CNN, n’aura pourtant pas posé problème à Barack Obama.
De Washington…
Accueillie par Michelle Obama, l’épouse du président américain, Valérie Trierweiler aura bénéficié du même traitement que les autres « first ladies ». Au programme, pour la compagne de François Hollande, visite guidée de la Maison Blanche, suivie d’un déjeuner concocté par le chef José Andrés, à partir des produits du potager : gaspacho, poisson et asperges, sorbet de mandarine et de fraise. Valérie Trierweiler s’est ensuite rendue à l’ambassade de France, pour assister à la conférence de presse donnée par son partenaire. La journaliste en a profité pour embrasser et échanger quelques mots avec plusieurs de ses anciens confrères assis au premier rang.
… À Chicago
Dimanche, à Chicago, Valérie Trierweiler a retrouvé Michelle Obama et un groupe d’autres Premières dames dans un centre de formation qui vient en aide aux jeunes Noirs du ghetto. Sur le toit du bâtiment, elles ont pu apprécier un autre potager et une vinaigrette basilic-fraise, spécialité des élèves. Elles ont ensuite assisté à la représentation d’une troupe de danse avant d’aller dîner à l’Art Institute, où se tient actuellement une rétrospective Roy Lichtenstein. Lundi, c’est par la visite du lycée français de Chicago que s’est achevé le périple de Valérie Trierweiler. Un voyage sans fausse note donc, qui aura prouvé ce que leTime suggérait malicieusement : la nouvelle icône « frenchie » n’aura aucun mal à se « glisser dans les Louboutin de Carla Bruni ».