[image:1,f] À 85 jours de l’ouverture de la cérémonie des J.O. de Londres, la flamme olympique a été allumée à Olympie, dans le sud de la Grèce. Parmi les ruines de l’ancien temple d’Héra, l’actrice grecque Ino Menegaki a incarné la grande prêtresse des Jeux de l’Antiquité. Selon Associated Press, l’actrice a invoqué l’ancien Dieu grec du soleil et a allumé la torche grâce à un miroir parabolique.
Une cérémonie symbolique
Parfaitement synchronisée, cette cérémonie est aussi hautement symbolique selon la BBC. La flamme olympique représenterait la pureté, car proviendrait directement du soleil.
Jacques Rogge, président du Comité international olympique, décrit cette flamme comme « un phare pour les valeurs olympiques d’amitié, d’excellence et de respect … un symbole de fraternité et de paix ».
Un périple de plus de 12 000 km jusqu’à la cérémonie d’ouverture à Londres
La flamme commence son périple à travers la Grèce avec le champion du monde grec de natation en eau libre, Spyros Gianniotis, qui sera le premier à la porter. Pendant une semaine, la flamme traversera le pays autour de cinq grands sites archéologiques, dont l’Acropole, avant d’entamer un périple de 12 875 km jusqu’en Grande-Bretagne. Au total 8 000 relayeurs se transmettront la flamme jusqu’à la cérémonie d’ouverture à Londres, le 27 juillet prochain.
Les conséquences de la crise économique sur les J.O.
La crise en Grèce n’a pas épargné l’organisation des Jeux Olympiques. Début avril, la Fédération grecque d’athlétisme a menacé de suspendre toutes les compétitions sportives nationales, en signe de protestation contre les coupes budgétaires pratiquées par l’État, tandis que le Comité Olympique essayait, tant bien que mal, de trouver des sponsors pour financer la cérémonie du jeudi 10 mai. Malgré les difficultés économiques du pays, les organisateurs des Jeux Olympiques avaient assuré que la traditionnelle cérémonie de la flamme serait épargnée. Promesse tenue.
Global Post/ Adaptation Louise Michel D./ JOL Press