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Le point G dévoile ses secrets

 

Un secret bien gardé

Sujet à de nombreuses controverses, le point de Ernst Grafenberg, – son « inventeur »- dit le point G n’a jamais cessé de susciter l’intérêt et la curiosité. Cette nouvelle étude risque fort de relancer les débats. En effet, Adam Ostrzenski et son équipe de l’Institut de gynécologie de Saint Petersburg, en Floride, sont convaincus d’avoir la preuve de l’existence du point G. Une conclusion formulée après l’autopsie d’une polonaise de 83 ans, décédée d’un traumatisme crânien.<!–jolstore–>

Une nouvelle technique de dissection aurait permis à l’équipe de découvrir une zone anatomique extrêmement ciblée : une formation de chair très innervée, sur la membrane périnéale, située à 16,5 mm de l’entrée du vagin.

Pour Adam Ostrzenski, cette découverte « pourrait permettre une meilleure compréhension et une amélioration de la fonction sexuelle chez la femme » a-t-il déclaré au réputé Journal of Sexual Medicine.

Une découverte à modérer

Mais rapidement, les premières critiques surviennent et remettent en cause la « trouvaille » du gynécologue. Les détracteurs soulignent un protocole expérimental non abouti et des conditions d’études inadéquates.

Par ailleurs, il convient de rappeler que cette expérience n’a été menée que sur un seul cadavre. Impossible donc de généraliser les résultats obtenus et d’affirmer que toutes les femmes possèdent cette caractéristique anatomique. De plus, Adam Ostrzenski disposait de moyens limités pour conduire cette recherche. Ce dernier n’a même pas pu utiliser de microscope. « Un tel manque de moyens aurait dû l’inciter à un peu plus de modération » indique le journal Future Science. Enfin, pour être sûr que la zone trouvée est synonyme de plaisir, il faudrait la stimuler sur un organisme vivant et en bonne santé. Adam Ostrzenski n’a peut-être pas trouvé ce qu’il attendait, mais il aura eu le mérite de soulever un point manifestement sensible !

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