Site icon La Revue Internationale

Margaret Chan reconduite à la tête de l’OMS

[image:1,l]L’Assemblée mondiale de la Santé a nommé, mercredi 23 mai, Margaret Chan au poste de Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour un deuxième mandat de cinq ans.

Priorité à la santé en Afrique

Dans un discours prononcé après son investiture, le Docteur Chan a fait part de son engagement prioritaire en faveur de l’amélioration de la santé en Afrique, et particulièrement des femmes.

« Mon engagement à cet égard se poursuivra et sera renforcé par mes expériences récentes » a-t-elle déclaré. « Je soutiendrai pleinement l’initiative « Chaque femme, chaque enfant », ainsi que toutes celles qui visent à améliorer la santé en Afrique. J’accorderai également plus d’importance à la prévention de la violence domestique » a-t-elle ajouté.

Dans ce même discours, Margaret Chan a également fait part des axes principaux de son nouveau mandat. Parmi ses priorités, l’OMS accordera une importance particulière à la santé mentale, la sécurité des malades, la réduction de la pauvreté, le développement du secteur de la santé et insistera tout particulièrement sur la couverture médicale universelle.

« La couverture universelle est l’engagement d’un gouvernement par excellence, son devoir de prendre soin des citoyens, tous les citoyens » a insisté la directrice de l’OMS.

Une expérience construite sur le terrain

Margaret Chan est directrice de l’OMS depuis la mort soudaine de son prédécesseur, Lee Jong-wook, le 22 mai 2006.

Née en 1947 à Hong Kong, elle est docteur en médecine et diplômée de l’Université de Western Ontario, aux États-Unis, en 1977. Reconnue par la Faculty of Public Health Medicine of The Royal Colleges of Physicians, en 1997, elle est également honorée par la Reine Elizabeth II qui lui décerne l’Ordre de l’Empire britannique.

En 1978, elle intègre le gouvernement de Hong Kong comme médecin et dirige le département de la santé à partir de 1994. À cette époque, elle est notamment confrontée à la première grande épidémie de grippe aviaire, en 1997 ainsi qu’à l’épisode du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) en 2003. Cette même année, elle quitte le gouvernement pour rejoindre l’OMS, où elle devient directrice du département Protection de l’environnement humain avant d’être nommée directrice du département Maladies transmissibles : surveillance et action en 2005.

En 2007, le magazine Forbes fait de Margaret Chan la 37ème femme la plus puissante au monde.

Quitter la version mobile