Plusieurs journaux estiment que François Hollande a réussi à encercler Angela Merkel, avec l’aide d’autres leaders européens. Il a par ailleurs reçu le soutien d’un Barack Obama, inquiété par la contagion de la crise européenne, qui pourrait lui faire perdre l’élection présidentielle américaine de novembre.
> Dans China Post (Chine Taiwan)
[image:1,f]« L’Allemagne et la France s’opposent sur les euro-obligations » note à la Une, le China Post, mais« il n’y a aucun signe que l’Allemagne, trésorier de l’Union européenne, montrant qu’elle envisage adoucir son opposition.»
> Dans Libero (Italie)
[image:2,f]« À propos des euro-obligations, Angela Merkel est encerclée » remarque Libero car« François Hollande a conclu une alliance avec le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy, avec José Barroso, le président de la Commission Européenne, et avec Mario Monti, le président du Conseil italien. »
> Dans De Morgen (Belgique)
[image:3,f]L’Europe est-elle partie pour un crash se demande De Morgen qui consacre 10 pages à « l’Euro Crisis ».
> Dans Kleine Zeitung (Autriche)
[image:4,f]« Les arguments de François Hollande sur la croissance et la dette n’ont pas de sens » commente la ministre autrichienne des Finances, Maria Fekter, citée par Kleine Zeitung, et concernant les euro-obligations, le Vice-chancelier Michael Spindelegger, indique :« Nous sommes aussi sceptiques que les Allemands ».
> Dans South China Morning Post (Chine)
[image:5,f]« François Hollande imprime sa marque sur la scène internationale » estime le South China Morning Post qui revient sur le sommet du G8 et sur celui de l’OTAN, avant de souligner que François Hollande semblait à l’aise avec Barack Obama dans le bureau ovale de la Maison Blanche, en remarquant quelques petites erreurs : le président français n’a pas respecté le code vestimentaire décontracté en vigueur à Camp David, où il est arrivé avec une cravate, et il a fait une entorse au protocole en arrivant au sommet de l’OTAN après le discours du président américain, qui a parlé devant la chaise vide du leader français.
> Dans Corriere Italiano (Canada)
[image:6,f] « L’effet François Hollande de Rome à Berlin » titre le Corriere Italiano qui ajoute : « La victoire du candidat socialiste va certainement conduire à une réorientation du débat européen sur la croissance et le développement, mais il sera difficile pour François Hollande de tenir les engagements ambitieux pris pendant la campagne.»
> Dans De Standaard (Belgique)
[image:7,f] « L’influence de François Hollande est déjà tangible » analyse De Standaard.
> Dans The Economist (Grande-Bretagne)
[image:8,f] Quoiqu’il en soit « le président français devra apprendre à danser avec la dominante chancelière allemande », note The Economist.
> Dans La Vanguardia (Espagne)
[image:9,f]Barack Obama devient pro-européen et s’est rapproché de François Hollande constate La Vanguardia car il veut « empêcher une contagion qui pourrait non seulement ruiner la reprise américaine, mais aussi mettre en péril ses chances d’être réélu en novembre prochain. »
> Dans The Independent (Grande-Bretagne)
[image:10,f]« Restez maladroit Mr Hollande » demande un billet non signé publié par The Independent qui évoque les petits dérapages du président français avec Angela Merkel à Berlin, ou le fait que Barack Obama a dû le rattraper alors qu’il quittait la Maison Blanche sans poser pour les photographes. Puis le quotidien l’invite à rester innocent face aux bonnes manières car « c’est peut-être l’arme secrète qui lui a permis de battre le charmeur Nicolas Sarkozy. »