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Valérie Trierweiler, Première dame de caractère

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[image:1,l]« Depuis qu’il est avec elle, il flotte, il croit que tout lui est possible, même devenir président…», confiait en, mars dernier, un ami du couple Hollande – Trierweiler à Marianne« Avant, François croyait qu’il y croyait, mais il lui manquait quelque chose. Elle l’a transfiguré. » Le « président normal » a semble-t-il trouvé ce qui lui manquait en Valérie Trierweiler. Élégante et discrète, brillante et déterminée. En six mois de campagne, cette « hollandaise de la première heure », aura accompagné le président socialiste dans tous ses déplacements. L’écoutant, le conseillant. Et pourtant. Au sein du PS, Valérie Trierweiler ne s’est pas fait que des amis. Trop froide, trop distante, disent certains. «Pudique», se défend celle qui s’est vu reprocher ses airs de « duchesse ».

Un parfum d’interdit

Quand elle fait la connaissance de François Hollande, en 1988, Valérie Trierweiler n’a que 23 ans. Journaliste politique, elle a été chargée, par Paris Match, de suivre le Parti socialiste. L’ancien conseiller de François Mitterrand, 34 ans à l’époque, tombe sous le charme. Elle résiste. Jusqu’en 2005, année du « déclic ». Ils entament discrètement une liaison, avant de rompre avec leurs conjoints respectifs. « C’était l’interdit total. J’étais mariée, il n’était pas libre et c’était un homme politique » rappelait-elle au Nouvel Obs en octobre dernier. [image:2,l]

L’ombre de Ségolène

Le 17 juin 2007, le soir du deuxième tour des élections législatives, Ségolène Royal demande à François Hollande de « quitter le domicile, de vivre son histoire sentimentale de son côté, désormais étalée dans les livres et les journaux, et [lui souhaite] d’être heureux ». Libres de vivre leur passion au grand jour, Valérie Trierweiler et François Hollande attendent toutefois 2010 avant d’officialiser leur relation. « Valérie est la femme de ma vie » glisse, à Gala, le député de Corrèze avant de se lancer dans les primaires socialistes

Depuis, leur vie s’est réorganisée. Même si « l’ombre Ségolène » plane toujours. « Thomas, c’est le fils de l’ex-couple Royal-Hollande. À quoi joues-tu ? », aurait écrit Valérie Trierweiler à une consœur de Paris Match, qui avait évoqué dans un article, Thomas Hollande« l’aîné des enfants du couple Royal – Hollande ».

Journaliste un jour…

Ce n’est pas la première fois que la compagne du nouveau président s’attaque au journal qui l’emploie depuis plus de 20 ans. En mars dernier, se découvrant en couverture du magazine, « l’atout charme de François Hollande » avait vivement réagi. « Quel choc de se découvrir à la une de son propre journal. Colère de découvrir l’utilisation de photos sans mon accord ni même être prévenue » avait-elle posté sur Twitter. Difficile pour l’ex-journaliste, plus habituée à poser les questions qu’à susciter les interrogations, de se retrouver sous le feu des projecteurs.

« Je l’ai avertie voilà des mois qu’il faudrait qu’elle lâche son identité de journaliste » a avoué son ami et mentor Philippe Labro à Marianne. « Mais elle a encore du mal. » Effectivement. Première dame ou pas,  Valérie Trierweiler l’affirme, elle « mourra en journaliste »« Je pense pouvoir continuer à faire du journalisme, si je ne traite pas de l’actualité française »,  a-t-elle expliqué à Elle, lors d’un entretien publié ce 11 mai. « Je pourrais par exemple, mais ce n’est qu’à l’état de réflexion encore, réaliser des entretiens de personnalités étrangères, ce qui me permettrait de poser une distance saine. C’est une piste… »  [image:3,l]

« Mon indépendance ? Une priorité »

Née à Angers dans une famille bourgeoise mais totalement désargentée, cinquième d’une fratrie de six enfants, Valérie Trierweiler, née Massonneau, deux fois divorcée, rappelle qu’elle n’a « pas de  fortune personnelle »« J’ai besoin de gagner ma vie, j’ai trois enfants à charge. Mon indépendance financière est, comme pour des millions de Françaises, une réalité concrète et une priorité », martèle celle qui ne compte pas vivre « sur le budget de l’État »

Première « First Lady » non mariée de l’ÉlyséeValérie Trierweiler est aussi la première à vouloir poursuivre sa carrière. « Je veux bien représenter l’image de la France, faire les sourires nécessaires, être bien habillée mais cela ne doit pas s’arrêter là. Je ne serai pas une potiche », a-t-elle affirmé auTimes. Une déclaration qui, si elle n’a pas manqué d’interpeller les médias étrangers, ne semble pas déranger les Français. 

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