[image:1,l]Les portraits de George W. Bush et de son épouse s’ajouteront bientôt aux nombreux grands portraits de présidents du XXe siècle qui ornent les murs du hall d’entrée de la résidence exécutive. Jeudi 31 mai, Barack Obama a reçu le 43ème président des États-Unis et son épouse Laura Bush à la Maison Blanche pour la cérémonie officielle de la présentation ( revelation en américain, un mot fort de sens) de leur portrait.
Le Président des États-Unis met ses critiques en sourdine
Barack Obama en campagne pour sa réélection, souligne souvent qu’il a hérité de son prédécesseur, d’une situation économique catastrophique. Pendant la cérémonie il a préféré nuancer et a déclaré que les deux hommes avaient des « approches politiques différentes, mais la présidence transcende ces divergences ». Le président démocrate a ajouté que « l’on ne peut pas vraiment comprendre ce qu’être président veut dire avant de s’asseoir derrière le bureau et d’en ressentir le poids et la responsabilité pour la première fois. Aucune décision n’est facile, aucun choix n’est gratuit à ce poste ». « Je pense que c’est un point que le président Bush et moi-même avons appris assez rapidement. »
Barack Obama exprime sa gratitude
Barack Obama a affirmé qu’il « serait toujours reconnaissant » envers George W. Bush « pour avoir compris que sauver l’économie américaine n’était pas qu’un problème de parti Démocrate ou Républicain, mais la priorité de tous les Américains », selon le Wall Street Journal.
Humour à la Maison Blanche
Les deux hommes politiques ont joué la carte de l’humour pendant la cérémonie. George W. Bush a plaisanté sur ses désaccords politiques avec Barack Obama, en déclarant « je suis heureux, Monsieur le Président, à l’idée que lorsque vous vous promènerez dans ces pièces après avoir pris des décisions difficiles, et que vous regarderez ce portrait en vous demandant : « qu’est-ce que George ferait à ma place ? ». Barack Obama a quant à lui remercié son prédécesseur, sur le ton de la plaisanterie, pour lui avoir laissé « un très bon bouquet de chaînes sportives ». Un échange courtois, presque complice, qui a permis à Barack Obama parfaitement à l’aise dans cette posture très présidentielle, d’apparaître rassembleur.
Global Post/ Adaptation Louise Michel D. – JOL Press