Les députés PS l’avaient choisi. Jeudi 21 juin, Claude Bartolone a été élu, dès le premier tour du scrutin, candidat à la présidence de l’Assemblée Nationale. L’élection officielle aura lieu mardi 26 juin, lors de la première séance des nouveaux députés. La première femme Présidente de l’Assemblée nationale, ce n’est donc pas pour maintenant… Une élection confirmée, mardi 27 juin. Avec 298 voix, contre 185 voix à Bernard Accoyer, le député du « 9-3 » accède au Perchoir.
[image:1,l]
Après avoir choisi Bruno Le Roux, le seul candidat en lice pour la présidence du groupe PS à l’Assemblée, les députés socialistes se sont ensuite attelés à l’élection du candidat à la présidence de l’Assemblée nationale.
Elu dès le premier tour
Quatre candidats, Claude Bartolone, Jean Glavany, Elisabeth Guigou et Daniel Vaillant étaient en lice pour participer à l’élection au perchoir, mardi 26 juin. C’est le député de Seine-Saint-Denis, Claude Bartolone qui a été élu dès le premier tour du scrutin.
Déçu de ne pas avoir été invité à prendre la tête d’un ministère, Claude Bartolone ambitionnait le perchoir depuis la formation du gouvernement. C’est chose quasiment faite.
Sa désormais longue expérience de la vie politique lui a sans doute valu d’être presqu’unanimement choisi par ses pairs. Elu à l’Assemblée nationale depuis 1981, il occupe notamment les postes de président de la commission des affaires culturelles puis des affaires familiales et sociales et enfin vice-président de l’Assemblée. Il a aussi été ministre de la ville sous Lionel Jospin – de 1998 à 2002 – et préside désormais le conseil général de Seine-Saint-Denis.
« Je ne fais pas partie du cercle historique »
Proche de Laurent Fabius, il s’est également rapproché de Martine Aubry, notamment lors de la dernière primaire socialiste.
A 60 ans, s’il n’est pas un proche parmi les proches de François Hollande, ce dernier avait tout de même fait de lui un de ses porte-paroles durant la campagne présidentielle.
« Je ne fais pas partie du cercle historique. Mais j’ai été utile et loyal à François Hollande. Cet équilibre entre loyauté et liberté est un atout précieux. » confiait-il au Parisien au lendemain du second tour des législatives.