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Claude Bartolone accède au Perchoir

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Après avoir choisi Bruno Le Roux, le seul candidat en lice pour la présidence du groupe PS à l’Assemblée, les députés socialistes se sont ensuite attelés à l’élection du candidat à la présidence de l’Assemblée nationale.

Elu dès le premier tour

Quatre candidats, Claude Bartolone, Jean Glavany, Elisabeth Guigou et Daniel Vaillant étaient en lice pour participer à l’élection au perchoir, mardi 26 juin. C’est le député de Seine-Saint-Denis, Claude Bartolone qui a été élu dès le premier tour du scrutin.

Déçu de ne pas avoir été invité à prendre la tête d’un ministère, Claude Bartolone ambitionnait le perchoir depuis la formation du gouvernement. C’est chose quasiment faite.

Sa désormais longue expérience de la vie politique lui a sans doute valu d’être presqu’unanimement choisi par ses pairs. Elu à l’Assemblée nationale depuis 1981, il occupe notamment les postes de président de la commission des affaires culturelles puis des affaires familiales et sociales et enfin vice-président de l’Assemblée. Il a aussi été ministre de la ville sous Lionel Jospin – de 1998 à 2002 – et préside désormais le conseil général de Seine-Saint-Denis.

« Je ne fais pas partie du cercle historique »

Proche de Laurent Fabius, il s’est également rapproché de Martine Aubry, notamment lors de la dernière primaire socialiste.

A 60 ans, s’il n’est pas un proche parmi les proches de François Hollande, ce dernier avait tout de même fait de lui un de ses porte-paroles durant la campagne présidentielle.

« Je ne fais pas partie du cercle historique. Mais j’ai été utile et loyal à François Hollande. Cet équilibre entre loyauté et liberté est un atout précieux. » confiait-il au Parisien au lendemain du second tour des législatives.

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