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Crise de la roupie : le remède contesté du gouvernement

06.06.2012 par La Rédaction
Crise de la roupie : le remède contesté du gouvernement

Afin de relancer la croissance et de mettre un terme à la chute des cours de la roupie, le gouvernement de Manmohan Singh a décidé d’augmenter les prix de l’essence de plus de 11%. Et ce malgré le mécontentement de la population et le scepticisme de sa majorité.

[image:1,l]Afin de contrer le plongeon du cours de la roupie et de restaurer la santé économique du pays, le gouvernement indien a décidé, le 24 mai, d’une augmentation majeure du prix de l’essence. En effet, le faible prix des carburants combiné à une hausse du prix du baril oblige les entreprises indiennes à vendre à perte, ce qui pénalise la croissance. Cette initiative audacieuse a provoqué la colère de la population, divisé la majorité, et a cristallisé l’opposition parlementaire contre le Premier Ministre Manmohan Singh.

Une mesure qui divise la majorité

Selon la chaîne télévisée indienne NDTV, l’annonce de la hausse a immédiatement provoqué de nombreuses divisions au sein de la majorité, et plusieurs personnalités essentielles à la viabilité du gouvernement lui ont demandé de faire machine arrière. On compte parmi eux les leaders du All India Trinamool Congress, du Dravida Munnetra Kazhagam et du Samajwadi Party (socialiste), respectivement Mamata Banerjee, M.G Ramachandran et Mulayam Singh Yadav. Sans leur soutien, Manmohan Singh risquerait de perdre sa majorité parlementaire. Même certains membres du gouvernement s’élèvent contre cette mesure, craignant qu’elle ne mène à un face à face avec le Congrès, mais aussi qu’elle n’entraîne des spéculations sur les prix de l’essence. En effet, certains anticipent déjà que le gouvernement ne renonce, du moins partiellement, à son initiative.

De faibles marges de manœuvre

En revanche, l’annonce d’une mesure aussi forte réfute les accusations d’immobilisme, formulées à l’encontre du Premier ministre Manmohan Singh. Celles-ci s’appuyaient sur sa décision de mettre en suspens, sous pression de l’opposition, la question de l’ouverture du secteur de la grande distribution aux investisseurs étrangers comme Walmart ou encore Carrefour. S’il venait à reculer une nouvelle fois, le gouvernement perdrait énormément en crédibilité. En ce sens, il est presque aussi difficile pour lui de faire machine arrière que de poursuivre dans cette voie.[image:2,l]

Un impact sur l’inflation ?

L’autre grande question liée à cette hausse du prix de l’essence reste évidemment l’inflation. Celle-ci se trouve déjà à des niveaux inquiétants, et ce alors que la population indienne, en majorité très pauvre, reste particulièrement sensible à la moindre variation des prix. L’Economic Times, s’il constate déjà une hausse des prix à la pompe, considère toutefois que la mesure n’aura que peu d’impact sur l’inflation même. En revanche, il s’inquiète d’une potentielle hausse des prix du gaz ménager et du diesel, qui, elle, risque d’avoir des effets particulièrement négatifs sur le niveau général des prix. Cette hausse pourrait pourtant bien s’avérer nécessaire si le cours de la roupie continuait de s’effondrer.

Le contrôle des prix remis en cause

D’autres réclament d’ors et déjà que le gouvernement renonce au contrôle des prix de l’essence, afin d’éviter à l’avenir les effets brutaux d’une hausse soudaine. De plus, même avec cette augmentation programmée, les entreprises pétrolières continueraient à vendre à perte. Pourtant, ce droit avait été officiellement abandonné il y a deux ans, mais, par le biais de subventions aux entreprises pétrolières publiques qui vendent à perte, l’État continue en pratique de garder la main sur le niveau des prix de l’essence, obligeant ainsi les entreprises privées à s’aligner. À tel point que certains distributeurs ont ponctuellement refusé de vendre de l’essence, car les prix imposés les obligeaient à perdre de l’argent à la vente. De nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer ces subventions, qui empêcheraient toute concurrence sérieuse de se mettre en place et qui contribueraient par ailleurs à creuser le déficit public et celui de la balance courante, lui-même conséquence de la faiblesse de la monnaie.

Global Post / Adaptation Charles El Meliani – JOL Press

 

La Rédaction


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