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La ligne entre le virtuel et le réel est de plus en plus franchie dans le sens où l’attendrait le moins ! Le numérique se concrétise en du matériel dès lors qu’il y a buzz sur le web.
Instagram, par exemple, un service de partage de photos, permet entre autre d’appliquer des filtres aux clichés, effet prisé par ses utilisateurs. ADR Studios, une agence de design italienne, face au succès de l’application, a créé Socialmatic, un appareil-photo à l’image parfaite de l’icône d’Instagram, qui applique des filtres grâce à une double-lentille et qui dispose bien sûr d’une connectivité WiFi et BlueTooth.
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Le bouton « Like » de Facebook est devenu tellement addictif pour certains que des tampons « Like » avec le pouce levé ont fait leur apparition. Des objets bien réels conçus pour apposer leur marque… sur du papier ! L’utilité réduite de l’objet n’enlève rien à sa popularité et les afficionados apprécient. Un retour au papier via le numérique qui, s’il fait sourire, relève tout de même d’un paradoxe.
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Le jeu Angry Birds, l’une des applications les plus téléchargées, a lui aussi été décliné en multiples objets : un jeu de société, des peluches, des stylos, etc… Un merchandising qui représente 30% du chiffre d’affaires de Rovio, le créateur du jeu.
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Comment expliquer un tel élan pour le concret par les fans du 2.0 ? Stéphane Hugon, Docteur en sociologie, et responsable du Groupe de Recherche sur la Technologie et le Quotidien explique : « Nous aimons bien tenir des objets dans nos mains. Cela comble des angoisses. Un psychanalyste vous dirait que toutes ces choses constituent des sortes de doudous, d’objets transitionnels. »
Quel sera le prochain objet fétiche des internautes ?