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La France éliminée sans gloire

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Un pari raté

Contre l’Espagne, la France a livré un match très médiocre. Battus 2-0, les Tricolores n’ont surtout même pas pris la peine de mettre réellement en danger des Espagnols pas forcément exceptionnels.

Laurent Blanc avait pris un pari osé face au tenant du titre. En alignant deux latéraux droits, Anthony Réveillère derrière et Mathieu Debuchy devant, il espérait empêcher les Espagnols de prendre l’aile gauche. Yann M’Vila, pourtant moins en vue qu’Alou Diarra, depuis le début de la compétition, avait lui été préféré comme milieu défensif. Pari au final largement raté.

Pris à la gorge et complètement étouffés en première période, les Bleus ont logiquement concédé l’ouverture du score (19ème). Jordi Alba, très bon depuis le début de la compétition, a complètement laissé sur place Mathieu Debuchy, qui en est même tombé au sol, avant d’adresser un centre parfait pour Xabi Alonso, complètement démarqué, qui n’avait plus qu’à battre Hugo Lloris de la tête. 1 à 0.

Un but au final très représentatif, qui illustre parfaitement la faiblesse récurrente des Bleus en défense depuis les matches de préparation : des latéraux pas toujours au point et des centraux complètement absents. Seul Laurent Koscielny a véritablement livré un bon match.

Ils n’ont jamais fait illusion

Au retour des vestiaires, la France a réussi à davantage tenir tête aux Espagnols. Sans jamais toutefois paraître pouvoir renverser la tendanceFranck Ribéry a tout donné et a mouillé le maillot. Mais, l’absence d’implication de ses partenaires d’attaque a, en fait, laissé tout le loisir aux joueurs adverses de le mettre sous éteignoir et de l’enfermer sur son aile.

En fin de match, Anthony Réveillère commet une petite faute stupide dans la surface. Le pénalty est accordé par l’arbitre, qui n’a d’ailleurs pas aidé les Bleus sur ce match. Un pénalty transformé par Xabi Alonso qui réalise ainsi le doublé.

La France quitte la compétition la tête basse, mais en ayant atteint son objectif de départ. La manière laisse toutefois un goût amer dans la bouche des supporters, et les insultes d’un Samir Nasri une nouvelle fois fantomatique à l’encontre d’un journaliste ne vont pas contribuer à améliorer l’image des Bleus.

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