[image:1,l]11h56, mardi12 juin. La twittosphère découvre, sans trop y croire, le tweet qui apparaît sur le compte de Valérie Trierweiler : « Courage à Olivier Falorni qui n’a pas démérité, qui se bat aux côtés des Rochelais depuis tant d’années dans un engagement désintéressé. » L’attaque, qui vise clairement Ségolène Royal, l’adversaire d’Olivier Falorni dans ces législatives, est grossière. Trop pour les internautes qui crient au piratage, avant de découvrir, consternés, que Valérie Trierweiler est bien l’auteur du message. Elle l’a confirmé à l’AFP. Rien de moins.
Un tel « manque de classe » a surpris les Français. Moins les étrangers, qui comparent, depuis longtemps déjà, la vie politique française à un soap-opera. « SO french« , tellement Français, ont réagi les anglophones sur Twitter, amusés.
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La presse étrangère n’aura pas non plus tardé à revenir sur le « Trierweilergate« , puisque c’est ainsi qu’il convient désormais de désigner l’affaire.
« Valérie Trierweiler est-elle un peu trop jalouse de Ségolène Royal ? » n’a pas manqué de s’interroger le site belge rtbf.be.
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« Le Rottweiler sort les crocs: Valérie, la première dame de France, soutient via Twitter le rival de l’ex- d’Hollande, » a quant à lui titré le quotidien britannique le Daily mail. L’allusion au surnom donné par le député UMP Lionel Luca à la journaliste n’aura échappé à personne.
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Le quotidien El pais y est lui aussi allé de son petit commentaire : « La guerre ouverte entre les deux femmes qui ont partagé la vie de Hollande, la mère de ses quatre enfants et son actuelle compagne, est devenue le principal problème du Président de la République, » a estimé le journal espagnol.
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«C’est une scène digne de Molière ou de Macbeth», a quant à lui réagit le New York Times
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Le très sérieux The independant regrette lui « la gaffe de Valérie Trierweiler qui constitue la première gaffe d’un premier mois sans faute de François Hollande»
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Outre-Rhin, le quotidien Süddeutsche Zeitung se demande « comment on a pu en arriver là? » avant de conclure «Seule Ségolène Royal a gardé la tête froide en déclarant que toute son énergie allait à ses électeurs. Chapeau!»