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Le défi d’Hollande: allier réduction du déficit et relance

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> Dans le Sydney Morning Herald (Australie)

[image:1,f]« Le Mr Normal français semble sur le point d’obtenir une majorité socialiste » note, à la Une, le Sydney Morning Herald, mais« La France est aux prises avec un taux de chômage de 10 pour cent, son économie faiblit et son déficit budgétaire croit. Un déficit que M. Hollande a promis de réduire, même  s’il est resté délibérément vague quant à la façon dont il entend procéder avant le vote de dimanche..»

> Dans le Los Angeles Times (Etats Unis)

[image:2,f]« François Hollande, l’homme politique sans prétention qui a remporté l’élection présidentielle du mois dernier, est sur le point de cimenter cette victoire en obtenant une majorité législative. Si ses socialistes peuvent confirmer cet exploit dans les urnes dimanche proche, Hollande bénéficiera d’une position dominante telle que la gauche française n’a pas connue depuis une génération. L’enjeu n’est pas seulement de politique intérieure (…) Un triomphe parlementaire pourrait résonner dans toute l’Union européenne, renforcer la stature de Hollande en tant que leader responsable de faire passer l’Europe d’une fixation sur l’austérité à un soutien à la relance de la croissance, comme la clé pour résoudre la crise économique, » remarque Le Los Angeles Times. « Avoir la majorité à l’assemblée donnerait une légitimité à Hollande pour mener une politique plus radicale à la fois en France et au niveau de l’Union européenne,» selon Sophie Heine, chercheur à Oxford. 

> Dans ABC (Espagne)

[image:3,f] « Tous les gouvernements français de ces trente dernières années ont augmenté les impôts, mises à part quelques réductions timides circonstancielles. La «nouvelle» politique promise par Hollande (plus de croissance, mais dans le respect de l’engagement européen en vue d’un redressement des comptes publics) entre en collision avec la sévérité des rapports de la Commission Européenne et de l’Inspection des Finances ». Le quotidien cite Le Monde qui disait au nouveau président qu’il ne pourrait pas prolonger indéfiniment cette « ambiguïté calculée« . Le Monde a prévenu: «  La zone euro est en feu. L’ambiguïté présidentielle ne va pas aider à éteindre le feu. Les électeurs français ont le droit de connaître les véritables intentions du gouvernement.  »

> Dans le Jakarta Post (Indonésie)

[image:4,f] « La gauche vise le contrôle du Parlement » indique le titre. « Le deuxième et dernier tour de scrutin doit avoir lieu le 17 Juin, de la composition de l’Assemblée dépendra la mise en oeuvre du programme de Hollande qui est au début d’un mandat de cinq ans. Il a promis de diminuer le chômage et de diminuer le déficit sans pour autant exposer les électeurs à une austérité de style grec, » note le Jakarta Post qui cite l’agence Reuters.

> Dans Il Giornale (Italie)

[image:6,f] « Hollande n’est pas sûr de gagner seul » estimait dans son édition dominicale Il Giornale qui se demande s’il n’aura pas besoin des Verts ou de l’extrême gauche de Mélenchon pour avoir une majorité confortable après le second tour. Mais le journal de la famille Berlusconi constate que la droite est condamnée à limiter les dégats. « Les 305 députés UMP ont permis à Sarkozy de faire tranquillement voter des lois pendant cinq ans. Hollande veut tout simplement pouvoir faire pareil.»

> Dans The Washington Examiner (Etats Unis)

[image:7,f]  « Hollande a besoin des gauchistes pour prendre le contrôle de la chambre basse du parlement actuellement contrôlée par les conservateurs », note The WashingtonTimes qui ajoute que «  Certains votants s’inquiètent de laisser tant de pouvoir à la gauche qui favorise généralement les dépenses de l’Etat au moment où l’Europe plie sous le poids de dettes qui ont obligé la Grèce, l’Irlande, le Portugal et maintenant l’Espagne, à demander une aide internationale ».

> Dans Libero (Italie)

[image:5,f] Autre sujet de l’actualité française dans le quotidien italien… « Le lapin Hollande accèlère le retrait des Français de Kaboul  dans un mois » écrit Libero  « Un autre attentat a fait quatre morts et cinq blessés. La France en a assez de son intervention en Afghanistan : trop de sang versé. Le président François Hollande a confirmé le retrait des troupes de ces pays d’Asie dès le mois prochain. (…) Le dernier attentat a prouvé qu’il est pratiquement impossible de pacifier l’Afghanistan.»

 

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