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Le palmarès des villes les plus chères

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Les cinq villes les plus chères du monde

La capitale japonaise, Tokyo a, une nouvelle fois, remporté le titre de ville la plus chère du monde pour les expatriés.

Selon le sondage du groupe Mercer – « Le coût de la vie dans le monde 2012 » -, Tokyo est classée deuxième, derrière Luanda en Angola, après une comparaison des coûts de plus de 200 produits et services, parmi lesquels le transport, les vêtements, les biens de consommation, les loisirs.

L’Agence France Presse (AFP) rapporte qu’une autre ville japonaise, Osaka, arrive à la troisième place. La capitale russe, Moscou, est quatrième, et Genève, en Suisse, cinquième. Le port pakistanais de Karachi serait la ville la moins chère des 214 sondées, avec un coût de la vie environ trois fois inférieur à celui de Tokyo.

Le rapport annuel est publié afin d’aider les entreprises à évaluer les allocations de compensation qu’elles versent aux travailleurs expatriés, et New York est utilisée comme référence.

The Guardian affirme que quelques villes américaines sont aussi « particulièrement bon marché ». Winston Salem, en Caroline du Nord, a le coût de la vie le plus bas par rapport à n’importe quel autre zone urbaine des États-Unis. Chicago se situe à la 110e place et Washington DC la 107e.

Différence de taux de change

Les villes anglaises ont régressé dans la liste ces dernières années. Elles le doivent à la faiblesse de la livre sterling par rapport au dollar américain. Cette année, Londres était placée 25e ville la plus chère du monde ; elle avait la position n°18 l’an dernier. D’autres villes européennes majeures, comme Paris, Rome ou Amsterdam, ont aussi baissé dans ce classement.

La BBC explique que les baisses de l’euro et de la livre sterling ont réduit de manière significative les coûts pour les entreprises à l’étranger. A l’inverse, l’explosion relative des économies de la région Asie-Pacifique a augmenté les factures des expatriés dans les pays de cette région. Les firmes européennes auraient augmenté leurs dépenses d’environ 15% en Australie et 8% au Japon, sous le seul effet de l’évolution des taux de change, souligne le média britannique.

Global Post / Adaptation Annabelle Laferrère – JOL Press

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