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Le programme des quarts de finale

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République tchèque – Portugal : la pente ascendante (21 juin, 20h45)

La République tchèque, premier qualifié « surprise » de la poule A, est confrontée au Portugal, deuxième du groupe B. Humiliés par les Russes lors de leur premier match, les Tchèques sont finalement montés en puissance pour arracher la première place du groupe et s’épargner une confrontation avec l’Allemagne. Si la sélection n’est pas la plus brillante, elle a bien su gérer ses matches, et en particulier ses temps faibles. Faire le dos rond et gagner au bout du compte, une qualité essentielle dans une grande compétition. Les Tchèques espèrent en tous cas exploiter le filon qui les a fait gagner jusqu’à maintenant.

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Le Portugal, lui aussi, est en progression. Inefficaces face à l’Allemagne, les Portugais se sont imposés aux forceps et dans la douleur face aux Danois avant de battre de manière franche et évidente des Néerlandais méconnaissables. Pour confirmer cette belle montée en régime, les Portugais devront passer une défense qui a déclaré ne pas avoir peur d’eux. Mais les Lusitaniens peuvent eux aussi compter sur une défense de fer, avec un Pepe et un Coentrao très performants depuis le début de cet Euro par exemple.

Allemagne – Grèce : bien plus que du foot (22 juin, 20h45)

Voilà le quart de finale que l’on attendait tant ! Mise à mal par l’Allemagne et ses exigences de rigueur sur la scène diplomatique, les Grecs, même si les joueurs s’en défendent, espèrent sans doute se venger sur la scène footballistique. Même si cette fois ci, la rigueur devra probablement être du côté hellénique.

Confrontés à une équipe donnée favorite de l’Euro et ayant réalisé un carton plein dans les phases de poule (le premier de son histoire), les Grecs ne peuvent pas espérer dominer le match. Tant sur le plan technique que physique, la Grèce n’est pas au niveau. Mais qu’importe, elle ne l’a jamais vraiment été, et finalement, la voilà en quarts !  Dominée contre la Pologne et la Russie, de manière parfois écrasante, elle a pourtant su faire usage de beaucoup d’opportunisme et d’un peu de chance pour l’emporter. Et également de courage et de détermination, ne l’oublions pas. Mais face à la Mannschaft, cette recette grecque, qui a déjà fait ses preuves en 2004, devra être encore davantage relevée pour espérer fonctionner

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Avec trois victoires en trois matches, les Allemands commencent déjà à confirmer leur statut de favori. Tombeurs des Portugais et des Néerlandais, ils ont fait preuve de toute leur force offensive, qui ferait presque oublier leurs quelques fragilités à l’arrière. Le milieu de terrain a gagné en puissance match après match, et l’efficacité offensive a été au rendez-vous. Dotée d’individualités d’exception et d’un collectif bien huilé, on voit difficilement comment l’Allemagne ferait pour ne pas croquer la Grèce.

Espagne – France : les Bleus l’ont bien cherché (23 juin, 20h45)

L’Espagne, qui a fini en tête de son groupe, semble pourtant sensiblement moins forte qu’en 2010 et surtout qu’en 2008. Parfois moins tranchante au milieu de terrain, affichant des maladresses en défense et manquant d’efficacité en attaque, la Roja n’a plus forcément une suprématie évidente dans bien des domaines. Contre la Croatie, on a assisté à une domination bien vaine, et, sans une dose de chance et un but probablement hors-jeu, l’Espagne aurait très bien pu être sortie par de valeureux Croates, qui se sont procurés des occasions flagrantes… Mais, on pourrait retourner l’argument : l’Espagne, qui semble moins forte qu’en 2010 et 2008, a pourtant fini en tête de son groupe. Comparée aux autres sélections européennes, à part peut-être l’Allemagne, elle reste largement au-dessus. Seul l’écart s’est un peu resserré. De quoi nourrir l’espoir pour les Bleus ?

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Face à l’Espagne, les Bleus devront faire beaucoup mieux que ce qu’ils ont montré contre les Suédois. Il existe cependant des raisons d’espérer

Angleterre – Italie : L’affiche (24 juin, 20h45)

Face à l’Ukraine, l’Angleterre s’est qualifiée à la première place du groupe D au terme d’un match relativement équilibré. Jamais spécialement convaincants, les Anglais ont ainsi pu profiter de l’inefficacité française ou de la fébrilité défensive suédoise. Peu technique, rarement dominatrice, la sélection de Roy Hodgson a néanmoins fait preuve d’une redoutable efficacité sur coups de pied arrêtés, ayant inscrit trois de ses cinq buts sur ces phases de jeu, et la combativité de ses joueurs a souvent fait souffrir ses adversaires. Face à l’Italie, ces ingrédients pourraient très bien une nouvelle fois fonctionner. Et surtout, Wayne Rooney est de retour.

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Face à l’Espagne, l’Italie avait séduit en faisant plus que tenir tête au champion du monde et d’Europe en titre, avant de décevoir contre la Croatie, ne faisant pas mieux qu’un match nul malgré une certaine domination. Face à l’Irlande, l’Italie a déjoué avant de marquer et enfin d’afficher un bon niveau de jeu. Une sélection irrégulière donc, tantôt capable d’afficher un jeu très convaincant, tantôt de décevoir par une animation hachée ou des largesses défensives ponctuelles lorsqu’elle décide de prendre le jeu à son compte. Face à des Anglais opportunistes et plutôt solides, c’est bien évidemment le premier visage qu’il faudra dévoiler.

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