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Les grands perdants du second tour

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Ségolène Royal

[Image:2,l] «Ce soir, c’est un député de droite qui est élu, puisqu’il recueille plus de 75% des voix de la droite», a réagi Ségolène Royal, peu avant 20h. La présidente du conseil régional de Poitou-Charentes, qui se voyait déjà présidente de l’Assemblée nationale, va devoir renoncer à ses rêves de perchoir. Elle ne recueille que 37,03%. Soutenu par la droite et Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande, le dissident PS Olivier Farloni s’est lui imposé avec 62,97% des voix.

François Bayrou

[Image:3,l] Battu dans son fief de Pau par la socialiste Nathalie Chabanne, François Bayrou, va devoir quitter l’Assemblée après 26 années passées au Palais Bourbon. «  Ce choix des électeurs va bien sûr m’entraîner à changer la forme de mon engagement, à prendre le recul qui s’impose quand on n’a pas réussi, au moins momentanément, à convaincre les siens, » a déclaré le président du Modem. François Bayrou, qui impute sa défaite au fait qu’il a choisi de soutenir François Hollande au second tour de la présidentielle, a assuré n’avoir aucun regret « Si je n’avais pas fait ce choix, l’UMP n’en serait pas là […] Lorsque que vous êtes devant des choix historiques qui n’ont rien à voir avec l’intérêt de votre carrière vous devez agir en citoyen » a-t-il estimé.

Marine Le Pen

[Image:4,l] Absent de l’hémicycle depuis 1998, le FN fera, cette année, son grand retour à l’Assemblée nationale, avec deux députés. Une victoire en demi-teinte toutefois. Car à Hénin-Beaumont, dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais, Marine le Pen, la présidente du parti, a perdu son pari. La fille de Jean-Marie Le Pen ne s’avoue néanmoins pas vaincue. Battue par le socialiste Philippe Kemel à seulement 114 voix près, elle a réclamé un recompte des bulletins.

Nadine Morano

[Image:5,l] «Je vous réserve une surprise à 20h», avait déclaré, confiante, Nadine Morano. A l’annonce des résultats, l’ancienne ministre de l’Apprentissage et de la Formation professionnelle est tombée de haut. Battue à Toul, malgré des appels répétés aux électeurs du Front national entre les deux tours, Nadine Morano a dénoncé une manipulation de Gérald Dahan. Dans un canular téléphonique orchestré par l’humoriste qui se faisait passer pour Louis Alliot, l’ex ministre avait estimé que Marine Le Pen avait « beaucoup de talent »

Claude Guéant

[Image:6,l] Battu dans la 9e circonscription des Hauts-de-Seine par Thierry Solère, dissident UMP, avec 334 voix d’écart, Claude Guéant s’est dit« déçu » sur BFM TV. « Je déplore un certain nombre de procédés peu républicains qui ont été utilisés par mon concurrent, » a déclaré l’ancien ministre de l’intérieur. Malgré les appels répétés de l’UMP, Thierry Solère avait refusé de s’effacer au profit de Claude Guéant. « J’ai la légitimité du terrain, Claude Guéant celle de l’étiquette, » l’avait taclé le dissident.

Michèle Alliot-Marie

[Image:7,l] Dans la 6e circonscription des Pyrénées-Atlantiques, Michèle Alliot-Marie n’aura réuni que 48,38% des voix. L’ancienne ministre des Affaires étrangères, qui avait dû quitter son poste après avoir voyagé dans l’avion privé d’un ami du président Ben Ali, au tout début de la révolution de jasmin en Tunisie, ne reviendra donc pas à l’Assemblée. Elle laisse la place à Sylviane Alaux, la candidate PS, qui s’est imposée avec 51,62% des suffrages.

Jack Lang

[Image:8,l] A 72 ans, Jack Lang ne semblait pas prêt à se retirer de la vie politique. L’ancien ministre de la culture va devoir se faire une raison. Battu par l’UMP Gérard Cherpion, qui l’emporte avec 771 voix d’avance, il n’aura pas réussi à s’imposer dans les Vosges, le département qui l’a vu naître en 1939.

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