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Les joueurs-clés des quarts de finale

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République tchèque – Portugal

PETR CECH. Celui qui est l’un des tout meilleurs gardiens au monde aura probablement fort à faire face aux attaquants portugais. Face au Bayern Munich en finale de Ligue des Champions, il avait réalisé un match titanesque, arrêtant notamment un pénalty de Robben et multipliant les parades. Souhaitons lui la même fortune face à Cristiano Ronaldo et consorts. Pas toujours au mieux durant les phases de poules, le portier de Chelsea et capitaine de l’équipe nationale tchèque aura probablement à cœur de se rattraper.

Mentions spéciales : Gebre Selassie, Vaclar Pilar, Petr Jiracek, Tomas Hubschmann

CRISTIANO RONALDO. En vue mais muet face à l’Allemagne, méconnaissable d’inefficacité contre le Danemark, on craignait de retrouver une nouvelle fois un CR7 irrégulier et peu décisif en sélection. Mais son doublé face aux Pays-Bas lui a permis de signifier à ceux qui l’ignoraient encore qu’il est bien l’un des meilleurs joueurs au monde. A lui maintenant d’afficher la même forme face aux Tchèques. Avec sa vitesse, ses dribbles ou encore la puissance de ses frappes, il aura pour mission de faire craquer Cech et sa défense.

Mentions spéciales : Pepe, Nani, João Moutinho, João Pereira

Espagne – France

DAVID SILVA. Remplaçant lors de la Coupe du Monde, éclipsé par Xavi, Pedro et Iniesta au même titre que Fabregas, le milieu de Manchester City s’est définitivement imposé au sein de la Roja. Sur les trois matches de sa sélection, il a été le joueur le plus régulier au milieu. Là où Iniesta s’est éteint face à la Croatie et où Xavi a alterné l’impérial et le « simplement bon », le Citizen a fait parler sa classe et sa vision du jeu sur l’ensemble des rencontres. Imprenable balle au pied, remarquable par son jeu de passes, intenable sur ses dribbles, il a donné le sentiment de toujours parfaitement maîtriser ses matchs, se permettant même de délivrer trois « caviars » à ses coéquipiers.

Mentions spéciales : Iker Casillas, Xavi, Iniesta, Jordi Alba

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YOHAN CABAYE. On ne remarque pas toujours Yohan Cabaye quand il joue. A l’exception du match face à l’Ukraine, où il a livré une prestation digne des plus grands à son poste, le milieu centre de Newcastle s’est contenté de s’acquitter de sa discrète besogne avec sérieux. Transmissions, interceptions et interventions sont le credo du joueur. En revanche, ce que l’on remarque à coup sûr, c’est le niveau des Bleus lorsqu’il est absent. L’ancien Lillois est véritablement essentiel au bon fonctionnement de l’équipe. Intelligent, combatif et régulier, il est le centre névralgique de l’équipe, qu’il équilibre et stabilise avec un brio qui mérite reconnaissance.

Mentions spéciales : Hugo Lloris, Alou Diarra, Mathieu Debuchy, Franck Ribéry

Allemagne – Grèce

MARIO GOMEZ. Voilà probablement le seul joueur de champ de la sélection qui ne participe pas au jeu collectif allemand. Peu en vue sur l’ensemble des matches, affichant des lacunes techniques certaines, touchant très peu de ballons (22 secondes de possession en… deux matches!), il a en fait toujours su se faire oublier pour frapper au bon moment, et, par un appel sorti de nulle part ou un bond de démon, crucifier l’adversaire qui avait eu le malheur de le négliger. Auteur de trois buts en deux matches, véritable « renard des surfaces », le grand attaquant allemand sera bien évidemment à surveiller.

Mentions spéciales : Manuel Neuer, Mats Hummels, Bastian Schweinsteiger

LE COEUR. Difficile de désigner une individualité forte au sein de la sélection grecque. En un sens, c’est presque ce qui fait son charme. Si elle peut compter sur son infatigable capitaine, Giorgios Karagounis, héroïque face à la Pologne du haut de ses 35 ans, c’est au final le cœur que les Grecs ont affiché dans leurs matches, qui est véritablement la force de cette sélection. Cela, et une combativité et une confiance admirables. Volonté et abnégation devront de toute façon être le maître mot de tous les joueurs. Face à l’Allemagne, ils n’auront pas le choix.

Mentions spéciales : Vasilis Torosidis, Georgios Samaras

Angleterre – Italie

STEVEN GERRARD. Le milieu de terrain de Liverpool porte décidemment très bien le brassard. Remplaçant au pied levé au poste de capitaine un John Terry destitué par les scandales, le joueur emblématique du club de la Mersey est extrêmement important pour son équipe. Véritable guerrier au milieu, il est à l’origine de bien des occasions anglaises, que ce soit par son jeu long, ses centres ou ses coups de pied arrêtés d’exception. Omniprésent, il n’a laissé aucun répit à ses adversaires et a délivré trois offrandes à ses coéquipiers.

Mentions spéciales : Joe Hart, Wayne Rooney

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ANDREA PIRLO. A 33 ans, le milieu de terrain italien est toujours aussi classieux. Merveilleux dans son jeu de passes, qu’elles soient longues ou courtes, brillant par sa vision du jeu (3 passes décisives), élégant dans sa conduite de balle, le joueur de la Juve est absolument essentiel à l’Italie, à la fois cœur, poumon et cerveau de la Squadra Azzura. Très dangereux sur coups de pied arrêtés, il se permet par ailleurs le luxe d’avoir des éclairs décisifs de génie quand il est dans un « mauvais jour ». Tout simplement indispensable.

Mentions spéciales : Gianluigi Buffon, Daniele De Rossi, Antonio Cassano

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