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Les premiers qualifiés pour les Quarts

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Carton plein pour l’Allemagne

L’Allemagne, favorite de la compétition avec l’Espagne, s’est qualifiée au terme d’un sans-faute, avec trois victoires, au sein du groupe de la mort qui plus est. Mario Gomez et consorts ont ainsi obtenu le scalp des Portugais et des Néerlandais. Le suspens a duré jusqu’au bout puisque les Allemands sont restés sous le coup d’une élimination jusqu’à la 80ème minute face au Danemark.

Affichant différents visages, celui traditionnel de la Mannschaft – déterminé, rigoureux et réaliste – mais aussi celui de l’ère Joachim Löw – entreprenant, joueur et séduisant –, les joueurs allemands ont conforté leur statut et peuvent plus que jamais afficher de belles ambitions. La sélection allemande toutes les qualités nécessaires pour aller loin. Attention, encore et toujours, à la défense, pas très convaincante face aux Danois.

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Le Portugal monte en puissance

Impuissants face à l’Allemagne, poussifs mais déterminés face au Danemark, les Portugais ont paru maîtriser leur sujet face aux Néerlandais. Avec à la clé, une qualification en quarts de final, à la deuxième place de la poule. Et en perspective, une demi-finale, qui est l’objectif affiché de la Seleção. Cette montée en puissance est un très bon signe pour les joueurs de Paulo Bento.

Enfin, Cristiano Ronaldo n’a pas été loin de son tout meilleur niveau. Intenable sur son aile, meurtrier sur ses accélérations, auteur de deux buts, le numéro 7 portugais aurait même pu inscrire un quadruplé si les poteaux de Stekelenburg ne s’étaient pas interposés. Enfin, les Lusitaniens peuvent compter sur Nani, Moutinho ou encore le solide Pepe, tous à un niveau de jeu très satisfaisant. Le Portugal, c’est encore bien plus que Ronaldo. Enfin.

Surprenants Grecs

Les Grecs seraient-ils en voie de rééditer leur exploit de l’Euro 2004 ? S’il est bien évidemment trop tôt pour en juger, on ne peut s’empêcher de retrouver quelques similitudes. Tout d’abord, comme en 2004, personne n’attendait cette équipe. Réputée vieillissante, dénuée de grands joueurs et, dans l’absolu, singulièrement faible, on doutait même de ses capacités à sortir de la poule la moins relevée de la compétition.

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Et pourtant, voilà les Grecs en quarts. Il leur aura suffi d’accrocher la Pologne (1-1), de limiter la casse contre les Tchèques (1-2) et de réaliser un hold-up parfait contre la Sbornaïa russe(1-0). Sans jamais séduire, voire en agaçant franchement par leur faible niveau de jeu. Comme en 2004 d’ailleurs, où les Grecs avaient battu en finale un séduisant Portugal. Cette fois-ci, les deux favoris de la poule, Pologne et Russie, ont déjà fait les frais de l’efficacité et de la chance de cette peu reluisante sélection.

Les Tchèques se sont bien repris

Pour son premier match, la République tchèque avait été balayée par le rouleau compresseur russe. Ecrasés 4-1 par Dzagoev, Pavlyuchenko et consorts, les Tchèques s’étaient mis dans une bien mauvaise posture. Mais, grâce à un début de match explosif contre les Grecs (2 buts inscrits au bout de six minutes de jeu) et à une belle performance face aux Polonais (1-0), Petr Cech, pourtant pas à son meilleur niveau pour le moment, et ses coéquipiers finissent à la première place de la poule, tandis que ces Russes, dont on avait dit tant de bien, sont éliminés.

Pas spécialement séduisante ni convaincante, la sélection tchèque a joué sa chance à fond, tout en profitant de la méforme des favoris. Cela a payé. On leur souhaite bon vent.

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