Soulagement pour la chancelière Allemande. Angela Merkel vient d’assurer la ratification du Pacte budgétaire au Parlement allemand. En échange, l’opposition a réclamé la mise en place d’une taxe sur les transactions financières.
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Le pacte budgétaire voté le 6 juillet
Angela Merkel ne comptait pas laisser le leadership européen à François Hollande avec son plaidoyer pour la croissance. La chancelière allemande vient de trouver un accord avec l’opposition de son pays pour s’assurer la ratification du Pacte budgétaire au Parlement allemand. Les principaux partis politiques voteront pour en échange d’un impôt sur les transactions financières, mesure réclamée par les sociaux-démocrates et défendue depuis longtemps par Berlin. Pas de chiffre arrêté mais cette taxe pourrait atteindre jusqu’à 0,1 % du montant des transactions, comme l’avait adopté la France en mars dernier – taxe censée entrer en vigueur cet été. Le vote allemand devrait intervenir avant le début des vacances parlementaires, le 6 juillet. La perspective d’un Pacte budgétaire ratifié permettra à la chancelière allemande d’aborder le sommet européen, à la fin du mois, avec une certaine assurance face aux partisans de la croissance…
Pour les Allemands, le pire est à venir
Les Allemands ne sont pourtant pas très optimistes quant à la sortie de la crise de la dette en zone euro : selon un sondage DeutschlandTrend, 78 % d’entre eux sont persuadés que le pire reste à venir et 83 % sont favorables à une sortie de la Grèce si elle ne tient pas ses engagements de rigueur. À dix jours des législatives grecques, l’ex-Premier ministre Lucas Papadémos a appelé, jeudi 7 juin, les électeurs à « maintenir le cap » des réformes et a qualifié de « catastrophique » une sortie du pays de la zone euro.
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