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Une hausse du SMIC contestée de toutes parts

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Un chiffre trop bas

Pour les syndicats, la hausse du smic de 2 % est bien trop insuffisante. Le secrétaire générale de Force Ouvrière Jean-Claude Mailly dénonce cette mesure comme « le premier faux pas » du gouvernement Ayrault. Paul Fourier, représentant de la CGT, se dit « très déçu » par cette annonce. A la gauche de la gauche, Jean-Luc Mélenchon estime, lui aussi, que ce coup de pouce est « dérisoire ».

Une hausse raisonnable

Au gouvernement, Pierre Moscovici, ministre de l’Economie et des Finances rappelle, quant à lui, que cette mesure est la première hausse du smic depuis 5 ans et que le but du gouvernement n’est pas de déstabiliser la hiérarchie des salaires, au risque de détruire des emplois. Olivier Faure, député PS de Seine-et-Marne, estime lui aussi qu’il est normal que la hausse du smic soit raisonnable pour ne pas condamner les PME à débaucher ou moins embaucher.

La menace de destruction d’emplois

Le MEDEF, qui était contre une hausse du smic, est rassuré par cette hausse modérée mais souligne que la priorité doit être donnée à l’emploi. Pour la Confédération générale des PME, la revalorisation du smic est, moins qu’une priorité, une action à éviter au risque de détruire « plusieurs dizaines de milliers d’emplois parmi les moins qualifiés ».

Des employeurs qui n’ont « pas forcément les moyens »

La droite se range du côté des employeurs et Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP, insiste sur le fait qu’augmenter le smic revient à augmenter le coût du travail, dans un contexte où « les entreprises aujourd’hui n’ont pas forcément les moyens de le financer ». Pour lui, seule la « compétitivité des entreprises » est la priorité

 

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