Elles ne durent jamais assez longtemps, et viennent quand l’irréparable a déjà été commis. Une énième trêve a été annoncée, mercredi 20 juin dans la soirée, entre le Hamas au pouvoir à Gaza et Israël. Elle intervient après 72 heures rythmées d’atrocités commises par les deux camps.
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Trois jours meurtriers
72 heures en enfer. C’est une centaine de roquettes qui ont été tirées depuis Gaza en seulement trois jours, avec pour cible leurs voisins israéliens. La réplique ne s’est pas faite attendre, la méthode : des raids aériens. Israël, qui affirme avoir agi en représailles des roquettes, se félicite pourtant d’avoir touché « deux agents du djihad terroriste », responsables d’une attaque ayant couté la vie à un civil israélien.
Une trêve en vue ?
L’enjeu n’est bien sûr pas de savoir qui a commencé. Seules les victimes comptent. Et, durant ces trois jours, on en a compté une douzaine au total, morts et blessés. Quatre gardes-frontières israéliens ont été blessés, huit Palestiniens tués. Un empilement de cadavres qui a conduit le Hamas à déclarer qu’il était prêt à faire une trêve. Mais quand ? Et pour combien de temps ?
La volonté du Hamas
« En réponse aux efforts égyptiens pour tenter de faire cesser l’agression contre notre peuple, nous, les Brigades Ezzedine al-Qassam, et toutes les factions de la résistance, déclarons notre engagement à cesser cette série d’affrontements du moment qu'(Israël) s’engage à cesser ses crimes ,» a déclaré le Hamas par communiqué.
La réalité d’une guerre sans fin
Un appel à la trêve en des termes défavorables à leur opposant, mais qui pourrait bien sauver des vies. Israël n’a pas encore répondu à cette demande de paix provisoire, mais le Conseil Représentatif des Institutions juives de France affirme que « le Hamas prétend accepter une trêve, mais continue de bombarder le sud d’Israël ». Le retour au calme ne semble pas être encore au programme dans cette région qui se déchire depuis plus d’un demi-siècle.
